La randonnée d’été du Cantal

Randonnée d’été dans le Cantal du 22 au 30 Juillet 2017

Samedi 22 / Dimanche 23 Juillet :

Nous nous retrouvons tous le samedi après-midi au refuge ZOAN situé dans une petite station de ski au col de Prat de Bouc. C’est Didier un passionné de montagne et de vulcanologie qui tient ce gite, il nous recevra 3 fois dans la semaine, son accueil est amical, ambiance refuge de montagne, nous aurons le loisir de discuter avec lui chaque fois de ses passions.

Le dimanche matin nous commençons notre rando: départ abrupt par le GR qui nous conduit sous le Plomb du Cantal 1855 m d’altitude point culminant du département.

Il ne fait pas beau et nous sommes dans le brouillard, la descente se fait par une piste de ski en lacets jusqu’à la station de Super Lioran.

Puis lorsqu’on est en bas il faut remonter : re-grimpette jusqu’aux sommets de la station.

Nous traversons des alpages, croisons beaucoup de vaches, le temps n’est pas favorable mais nos chevaux sont en forme.

Et c’est en fin de journée que nous arrivons à notre étape : le gite du Puy Mary.

Lundi 24 Juillet :

Nous sellons sous la pluie, heureusement la nuit fut bonne pour chevaux et cavaliers et la restauration également.

Le midi étape restaurant dans un petit village. Nous y pénétrons quelque peu mouillés mais l’accueil est chaleureux et leur truffade aussi !!

La pluie se calme et l’après-midi nous nous dirigeons vers Salers où nous faisons halte au gite ” La Grange”.

Le soir un restau est prévu ce qui nous permet de visiter ce charmant petit village connu dans le monde entier pour sa viande bovine.

Aline Anfossi-Connes

Mardi 25 Juillet :

Ce matin à l’inverse de Pénélope, nous défaisons le jour les enclos fait le soir. Joël et Gérard font le point et en avant ! Nous quittons Salers et ses maisons à tourelles qui surplombent la vallée de la Maronne. Depuis notre départ nous parcourons les « ruines » du plus grand stratovolcan d’Europe, les plateaux que nous foulons sont issus de ses coulées basaltiques (- 13 millions d’années à – 3 millions d’années qui nous contemplent). Nous grimpons dans les bois pour arriver dans les vertes estives où les belles salers, qui ne sont pas des peaux de vaches, nous regardent passer au milieu de leurs troupeaux, et nos chevaux tout autant, restent imperturbables. Nous passons de beaux chemins à des sentiers étroits, toujours dans des paysages magnifiques dès que nous atteignons les hauteurs, prairies couvertes de myrtilles, génépi et bruyères roses. Il y a toujours des nuages accrochés aux divers sommets que nous voyons à l’horizon. Nous croisons les vaches salers avec leurs robes rouges acajou et leurs belles cornes pointues. Au loin résonne le son de leurs cloches, on peut penser que nous sommes sur le bon chemin. Elles sont les reines du paysage auvergnat, sachez qu’elles ont servi aussi d’animaux de trait. Rustiques, elles produisent un lait dont nous avons goûté le fromage. C’est le GR400 que nous suivons, nous arrivons à Mandailles, contents de trouver tout notre matériel pour caser les chevaux : piquets, fils, batterie, foin, granulé. Vite la douche ! Apéro ! Resto et certainement… Aligot !!! On parle encore de cette belle journée, chevaux au top ! Bonne nuit les petits !!!

Michèle Faure

Mercredi 26 Juillet :

Ce mercredi matin, il pleuviote, petit déjeuner à l’hôtel des “Genêts  d’or” à Mandailles, quelques achats de confitures pour les gourmands, et nous récupérons notre casse-croûte pour ce midi. Jolie promenade le long des chemins tranquilles puis arrêt piquenique à côté d’une station de ski, beaucoup de randonneurs  dans ces chemins,  qui sont venus chercher la fraîcheur! On repart après un petit café pris au resto du coin, et on grimpe, on grimpe, jusqu’au Col, le paysage est somptueux, et on voit en bas notre gîte, contents d’arriver, nos chevaux ont été vaillants comme toujours ! Tout le monde se retrouve au Buron pour boire un coup et manger des crêpes ! Les chevaux au parc, soignés, on va se requinquer avec une bonne douche et devant un bon repas. Ce soir, on ne se fera pas bercer !!!

Christiane Mathé

Jeudi 27 Juillet :

Départ du gite de Prat de Bouc après une bonne nuit réparatrice. La météo est avec nous, le plomb du Cantal s’offre à nous plus souriant avec le soleil. Arrêt technique et pause photos au sommet avec un vent soutenu pour ventiler les neurones de ceux qui n’auraient pas été bien réveillés. La cavalerie se remet en marche sur un étroit chemin du versant du plomb qui nous offre un panorama somptueux. Un magnifique plateau à traverser au milieu d’un gros troupeau de taurillons et vaches où TARA nous a fait un petit show de dispersion…. Pause repas au splendide buron de la Thuillière à 1337 m où nous attendaient Gérard et JP qui nous avaient préparé un sympathique apéro et repas sur une table à l’architecture…….sans égal….Tous en selle toujours dans de superbes paysages pour une arrivée à Polminhac……et la pause……et merci à Joël notre pilote GPS, de cette belle journée.

Patrick Gilbert

Vendredi 28 Juillet :

Le départ était à 10h00 à partir de Polminhac où les chevaux avaient passé la nuit dans une écurie qui était l’étable la plus grande du Cantal autrefois. Chaque monture avait son propre box : le grand luxe!…..Nous avons eu un temps magnifique, qui nous a permis de découvrir le paysage qui était dans le brouillard ou dans les nuages les jours derniers …….  Il y avait beaucoup de troupeaux de vaches avec leurs petits veaux. Nous nous sommes arrêtés manger au restaurant dans le village du Cros de Ronesque. Les chemins que nous avons empruntés étaient larges et relativement plats ce qui nous a beaucoup changé par rapport aux premiers jours. Quand nous sommes arrivés nous avons mis les chevaux dans les parcs et je suis montée avec mon papa au rocher de Ronesque qui est formé uniquement de lave pure en forme de cœur géant,  offrant un panorama à 360 degrés, avec une chapelle et un cimetière. Après avoir mangé et bu un vin hors du commun….. (pas moi, bien sûr) qui contrastait avec l’excellent rosé du midi, nous sommes allés nous coucher pour certains au rez de chaussée ou au 2ème étage d’une grange, d’autres dans les tentes et enfin les derniers dans des chambres.

Solène Dombry

Samedi 29 Juillet :

Bonjour, c’est Almendra, la jument de Florence ! Elle m’a demandé de raconter la journée de samedi 29 juillet et j’ai accepté ! Comme tous les matins, c’est le même rituel : on m’attache, on me brosse, on me met la selle et les sacoches avec son bazar. Je l’observe qu’elle récupère bien les seaux et les piquets, elle n’a rien oublié. Ce matin, il fait bon et le soleil est au RDV. Nous voilà tous partis sur des chemins qui traversent les champs. Je vérifie toujours s’il y a ces drôles de bêtes à corne, elle m’intrigue avec leurs cloches. Parfois je suis en tête du groupe et j’aime ça ! Ça monte, ça descend, on traverse des ruisseaux et des villages. Le paysage est varié et je n’ai pas le temps de m’ennuyer. Le soleil arrive au plus haut du ciel, la pause arrive. On m’attache (encore !) à un arbre au milieu de la place du village Paulhac. C’est le même sort pour mes copains. Les bipèdes vont à l’intérieur d’un restaurant. Je sens l’odeur de pomme de terre et de viande. On dirait qu’ils se régalent. En attendant, on se repose… Tiens c’est bizarre : elle m’enlève la selle et elle me confie à Alain. Cette après-midi, je continue sans elle. J’entends qu’elle est très fatiguée. Ce n’est pas grave, je comprends vite que je dois suivre mon meilleur ami Bison. Je vallonne « en longe » comme ils disent. On arrive à notre « hôtel » de bonne heure dans le village Paiherols. Je partage ma « chambre » avec Bison comme d’habitude. Elle est grande, ombragée et il y a de l’herbe jusqu’aux genoux, le luxe ! Les Hommes sont logés dans un centre de vacances juste en face et ils vont se restaurer dans un chic resto gastro. Florence me raconte (oui, oui elle me raconte pleins de choses …) qu’elle s’est régalée des yeux et des papilles. Je suis sûr que « ma bipède » a mis des photos du repas. Je pense que demain matin, je vais sentir quelques kilos en plus sur mon dos !!!

Almendra (jument de Florence)

Dimanche 30 Juillet :

Décision prise le soir de partir plutôt pour cause de météo mauvaise (orage et pluie). Nous sellons avant le petit déjeuner (grondement au loin), puis pendant celui-ci  (début de la pluie). Départ de Pailherols, 8h30 pour Prat de Bouc via le Plomb du Cantal. Éclairs, tonnerre et pluie galvanisent nos chevaux. L’orage tourne et passe devant, offrant ainsi une remontée vers les estives plus agréable. Les chemins bordés de fleurs sauvages (Benoîte rampante, Épilobe, Potentille, Pensée des montagnes, Violette, Bruyère, Gentiane jaune, Campanule, Arnica etc….) et le paysage apaisant jalonnent notre remontée. Rencontres diverses : troupeaux de Salers et Aubracs, moutons, randonneurs, vététistes, la draille (1464 m) nous mène au Plomb du Cantal (1855 m). La descente vers Prat de Bouc se poursuit sans difficulté où nous attend un bon repas au buron.

Chantal Delaplace

Distance parcourue :

PRAT DE BOUC / LE CLAUX : 26,5 Km

LE CLAUX / SALERS : 38 Km

SALERS /  MANDAILLES : 29 Km

MANDAILLES / PRAT DE BOuC : 22 Km

PRAT DE BOUCc / POLMINHAC : 31 Km

POLMINHAC /  LE CROS : 24 Km

LE CROS / PAILHEROLS : 22 Km

PAILHEROLS / PRAT DE BOUC : 25 Km

Soit un total de 217,5 Km.

Merci à Joël pour ces précisions.

Le mot du Président

Un GRAND MERCI à Joël pour nous avoir guidé « au pied levé » puisque notre guide Gérard n’a pas pu suivre à cheval et a assuré l’assistance. Je vous remercie de nous avoir fait confiance et d’avoir continué jusqu’au bout cette rando, même si les 1ers jours le circuit, balisé équestre, était quelque peu difficile. Et comme d’habitude un grand coup de chapeau à tous nos chevaux et cavaliers qui ont effectué vaillamment cette rando.

Alain Armilano