Pizza à puyricard

Perso “Pizza à Puyricard” de Gérard et Patricia CAPORGNO

Dimanche 14 Octobre 2018

 

 

Nous sommes une vingtaine de cavaliers réunis ce dimanche pour une belle balade automnale derrière Gérard  et Patou qui nous emmènent  découvrir  leurs environs. La campagne Aixoise  est particulièrement belle en ce début d’automne. Nous traversons des vignobles où les vignes se sont habillées de jaune. Nous sommes proche d’Aix mais pourtant de grands espaces de verdure s’offrent à nous avec de temps en temps des bastides magnifiques vestiges des temps anciens où  la noblesse Aixoise  sortait l’été  de la ville pour “prendre le frais” dans les campagnes. Le midi nous sommes invités par Gérard et Patou pour une grande Pizza Party ! Le temps d’attacher nos chevaux, Gérard à déjà enfilé  son tablier de pizzaiolo et le voilà à l’ouvrage devant ses boules de pâte ! 21 pizzas vont sortir du four, avec taboulé et autres gourmandises. Sans oublier la tarte aux pommes et le champagne car c’est l’anniversaire de Patou que nous embrassons encore très fort. Après un moment délicieux dans tous les sens du terme, il est temps de rejoindre nos doudous qui nous ont attendus sagement et de retourner à nos véhicules par un autre chemin,  histoire de varier les plaisirs . Encore une belle journée passée  ensemble alliant amitié,  cheval, nature  tous les ingrédients pour rendre la vie plus lumineuse . Encore un énorme merci à Gérard et Patricia pour l’organisation,  leur accueil et la bonne humeur de chacun.

Aline ANFOSSI CONNES

Les Rois” à St Chamas

Hâte de me remettre en selle, je remercie Gérard, de me prêter Portos.

Six heure, le réveil sonne, 7h30 nous partons avec Alain et les chevaux.

Un café et des gâteaux nous attendent… un grand merci a Muriel. De quoi nous donner des forces pour notre matinée. Malgré un fort mistral, les courageux cavaliers prennent le chemin en direction de Cornillon Confoux avec l’aide de Marc, et sa joie de vivre, nous ne pouvons être que motivé.

Nous avons pu contempler des Bories en route. Nous nous posons vers 13h à St Chamas, chez Muriel et Marc, où un accueil chaleureux nous attend, ainsi qu’un bel apéritif au vin chaud. Un vrai délice et une merveilleuse idée pour se réchauffer.

Place aux grillades et “rigolades”. N’oublions pas, en ce jour d’Epiphanie, les gâteaux des Rois et le cidre. Et l’occasion de fêter l’anniversaire de Patricia et Philippe dans la joie et la bonne humeur.

La reprise est dure après ce bon repas et ce grand froid. Nous retournons vers la case départ. Encore une fois, j’ai passé un merveilleux moment. Merci beaucoup à Muriel et Marc de nous avoir si bien reçu.

Merci à tous.

Laurie

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Autour du golfe de St Tropez

Organisateur : Lilian Dombry

Les 5, 6 & 7 octobre 2018

Vendredi 5 et samedi 6 :

Nous sommes nombreux à arriver dès le vendredi soir. Nous sommes logés dans de grands et beaux mobil home au camping de l’Argentière, les chevaux ont eux aussi de l’espace, une fois tout le monde bien installé, nous nous retrouvons autour d’un bon ailloli !!

Nous prenons le départ le lendemain matin avec un peu de retard suite à un problème de ferrure.

C’est à travers la forêt et de jolis sentiers que nous atteignons la chapelle de Miremer pour manger.

On dispose d’un magnifique point de vue sur le golfe de Saint Tropez et les voiles sur la mer !

Quelques gouttes de pluie viennent écourter la sieste, nous reprenons donc le chemin du retour.

Certains sortent les imperméables, dont Hubert que nous suivons à l’odeur de sa parka qui n’a visiblement pas pu sécher depuis la dernière pluie, avec un léger problème de moisissures !

Nous échappons à la pluie et nous rentrons de bonne humeur et pas trop tard au camping. Merci à la famille Dombry pour l’apéritif tant apprécié …

Elodie Laudun

Dimanche 7 :

J’attends sagement que ma bipède vienne me voir ce matin et me donner mon petit déjeuner. Oui oui c’est bien un cheval, plutôt une jument qui va vous raconter cette journée avec le “13 à Cheval”. Le ciel est menaçant et c’est au moment de leur petit déjeuner que la pluie commence à tomber. Je vois que mes copains entrent dans leurs boites roulantes dont 2 qui sont arrivés seulement hier soir ! Ma bipède me met la selle sur le dos. Je crois qu’on va se balader sous la flotte, drôle d’idée ! On est 22 couples à partir à travers les gouttes. Le temps se gâte après 15 min du départ. C’est le déluge ! Je sens que ma bipède prends l’eau comme une éponge, elle est de plus en plus lourde. Et moi je suis trempée jusqu’au bout des oreilles. Les bords de la route se transforment en rivière marron. La pluie se calme et j’entends que les bipèdes rigolent malgré ce temps. On traverse le village la Mole pour rejoindre la vallée. Quelques galops, sur les belles pistes, permettent de se réchauffer. Un petit avion nous frôle la tête, même pas peur ! On rentre de bonne heure au camping. Les 2 pattes mangent leurs casse-croutes. J’entends « Bravo d’avoir fait cette matinée avec nous » à la femme de Lilian et « merci pour ce weekend end » à Lilian. Et hop je suis dans la boite roulante, on rentre à la maison. C’était un chouette weekend end avec 2 journées bien opposées avec cette météo. (Un grand merci à Lilian de l’avoir organisé : Florence)

Almendra, jument de Florence

Quelques photos :

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La Palud à Blieux

De la Palud à Blieux : Massif du Verdon de Marc EDDE les 16 & 17 juin 2018

Samedi 16 juin :

Nous sommes 9 à arriver le vendredi soir au gîte, après le trajet sur une route assez sinueuse! Nous sommes bien accueillis autour d’une bonne table, les chevaux sont en parcs et nous bien installés en mobil home afin d’être en forme pour attaquer ce beau week-end de randonnée.

Le lendemain, Marcel nous rejoint et nous prenons le départ vers 9h. Nous suivons le GR qui nous mène à Rougon, où,  au loin nous apercevons des vautours. Nous attaquons la montée afin d’atteindre les hauts plateaux de pâturages où nous ferons la pause du midi, au bord d’une petite rivière et d’une cascade où les vautours viennent se baigner et laissent quelques plumes que nous ramassons. Nous attaquons en suite la descente sur Blieux, où une fois arrivée on fait une pause “chez Lucienne” afin de boire un coup et manger une glace. Arrivé au gîte, chacun trouve une place pour son cheval, après une bonne douche, petit moment de détente à l’apéro puis un bon repas servi par notre hôte, avant d’aller nous coucher la tête pleine de magnifiques paysages.

Elodie

Dimanche 17 juin :

C’est après une nuit excellente en petites chambrées que nous nous retrouvons autour d’un petit déjeuner fort sympathique. Notre hôte se met en quatre pour nous satisfaire et rien ne manque. Déjà l’heure de la préparation des chevaux a sonné et c’est autour de la pittoresque petite place de Blieux dotée d’une fort agréable fontaine que nous nous activons. L’humeur est légère, le temps s’annonce beau, nous allons nous régaler. Certains s’informent de notre parcours auprès de Marc EDDE qui, tout en restant évasif, annonce que ça va grimper…. Hey, on s’en doute un peu vu la descente de la veille mais quelques regards inquiets sont vite balayés et c’est au son de « l’aventure c’est l’aventure » que nous nous mettons en marche. Effectivement, une bonne grimpette nous attend ainsi qu’un spectaculaire passage dans les marnes qui laissera longtemps un souvenir ému à certain(es). Nous passons le portail de Blieux à 1646 mètres d’altitude, sous l’observatoire du Chiran, sans encombre, époustouflés par la beauté du paysage sauvage et le vol des vautours dans le soleil. Une fois sur l’autre versant, nous attaquons la descente et croisons de nombreux marcheurs venant du pays de Salon et d’Eyguières, très avenants malgré la côte. L’heure du pique-nique arrive et c’est presque par hasard que nous décidons de nous arrêter « pour boire un coup » dans un gîte du Hameau Des Chauvet, fort bien entretenu et qui accepte que nous prenions finalement notre repas sur leur terrasse très agréable et « zen ». Nous repartons ragaillardis malgré la chaleur pour une après-midi tranquille en pente douce où nous empruntons l’ancienne voie romaine qui nous conduit au village ruiné de Chateauneuf Les Moustiers que nous visitons à cheval et où certains cherchent encore le bar annoncé par notre guide (la bonne blague). Une arrivée à La Palud pas trop tard nous permet de nous dire au revoir et à la prochaine avec le plus grand plaisir. De l’avis de tous, un excellent week-end sous le signe du dénivelé propre à la montagne mais en toute sécurité, dans la bonne humeur et le confort des deux accueils en gite. Merci à notre guide pour ce magnifique parcours très « westernien ».

Marie-Lo

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La belle rando dans la Montagne de Lure

Rando “3 jours Montagne de Lure” de Corinne BERNARD

les 28/29 & 30 avril 2018

SAMEDI 28 AVRIL : 

Nous partons de l’Hospitalet “camp de base ” de nos rando dans Lure, notre montée s’effectue par le versant Sud, après avoir traversé le village nous chevauchons au milieu des chênes sur des pistes en dénivelées positifs constants. Nous devons être ce soir au gîte de Lure à 1700 m d’altitude.

L’ambiance est joyeuse : 3 jours de rando dans de tels paysages en raviraient plus d’un !!

Le midi nous pique-niquons à Notre Dame de Lure au milieu d’une hêtraie qui offre un écrin forestier à la chapelle et son ermitage. Des tilleuls géants et un noyer séculaire nous enveloppent d’une impressionnante sérénité. Certains d’ailleurs se laisseront aller à une petite sieste ou à un instant de méditation !

Notre Dame de Lure fut une abbaye Chalaisienne, filiale de Boscodon dans les Hautes-Alpes et fondée en 1165. L’ordre austère des Chalaisiens s’inspirait de la règle de St Benoit ; il avait une vocation pastorale et montagnarde d’où son implantation en altitude et dans un lieu si reculé. En début d’après-midi nous nous remettons en selle, direction la station de Lure par la combe de Morteiron. Nous sommes au milieu d’un océan d’arbres, des hêtres surtout à l’allure fantasque. Nos chevaux foulent un sol recouvert d’une épaisse couche de feuilles, ce qui feutre le bruit des sabots et occasionne de petites avalanches de végétaux !

A la sortie de la combe, une dernière petite grimpette et nous voilà arrivés chez Daniel qui nous reçoit comme toujours avec sa bonne humeur et son organisation ” à d’oc”. Très vite nos chevaux sont parqués , l’eau, le foin, le grain,  les batteries sont emmenés . Notre repas du soir se fera en sa compagnie avec ses anecdotes croustillantes et ses histoires rocambolesques autour d’un délicieux plat de lasagnes maison taille XXL qui en régalera plus d’un,  d’une soupe aux petits pois et d’un flan au lait de chèvre délicieux !!

Merci à Corinne pour nous avoir conduit ” là haut ” , merci à Daniel pour sa gentillesse et merci à notre petit groupe pour ces moments de partage.

Aline Anfossi-Connes

Dimanche 29 avril :

Nous partîmes de bon matin, reposés et rassasiés par un bon petit déjeuner servi par un hôte haut en couleur, digne d’un roman de Pagnol avec ses “galéjades”. L’air était vif et nous étions fort couverts. Direction les crêtes de la montagne de Lure. Il fallut grimper, les pentes sont raides , les chevaux fournissant de gros efforts. Ma selle recule, tourne, le paquetage aussi…. mon cheval accélère pour fuir cet inconfort. J’entends juste hurler  “saute, saute, SAUTE !! Et je chute dans les pierres. ( merci la bombe). Mon cheval part en rodéo digne d’un western pour se débarrasser de ce paquetage encombrant…il disparaît de notre vue un bref instant, je crains le pire..il réapparaît, toujours ruant pour se désengager…l’instinct grégaire fait son œuvre. Les cavaliers ont mis pied à terre pour limiter les dégâts collatéraux et l’attraper. Toute l’équipe joint ses efforts pour desseller . Une idée germe pour empêcher la selle de reculer : la corde de longe va se transformer en bricole. Un grand merci à tous pour l’esprit d’entraide et de solidarité dans cette épreuve qui finit bien. Quelques ecchymoses  au corps et à l’égo mais rien de grave. Les boîtes de repas et les tablettes de chocolat ont survécu, on est sauvé. Résolution du jour: améliorer l’harnachement de randonnée.

Après cet intermède qui a bien pimenté la journée, ce fut plus tranquille et nous avons pu admirer des paysages magnifiques, des descentes vertigineuses, sentir les odeurs des sous bois , parfois celles de la garrigue où quelques vestiges de bergerie subsistent. Nous avons traversé des villages pittoresques faits  de maisons de pierres sèches où l’on pouvait imaginer la rude vie d’antan.

Depuis le matin, les nuages menaçaient et finalement, c’est sous une pluie battante que nous avons fini la randonnée. Nous viennent alors des envies simples: une douche, un repas chaud et un lit. Mais avant cela, prendre soin de nos fidèles montures dans le froid et sous la pluie.

Admirer les paysages de la montagne de Lure, ça se mérite!

Pascale GANDIOL

Lundi 30 avril :

Super ! pour ce dernier jour de randonnée, le soleil est là. Depuis le haut de Montfroc, on voit en face toute la montagne de Lure. C’est la face Nord, le côté sombre et abrupte. Pour repasser la crête, nous allons fouler les pas d’Angelo, le héros du « Hussard sur le toit » de Giono. Nous passons tout d’abord par les Omergues, et les Hugues. Corinne nous explique que c’est là que prend place la scène où le héros découvre le cholera et ses ravages. C’était il y a pas si longtemps, il y a un siècle et demi !

Nous atteignons le pas des Redortiers par une longue et belle piste dans la hêtraie, qui monte en douceur. Nous sommes pas loin du Contadour. Un petit vent frisquet nous empêche de rester trop longtemps, et Corinne décide de nous emmener voir la fameuse bergerie des Terres du Roux. Restaurée, elle est un très bel exemple de l’architecture en pierres sèches spécifique à Lure. Par le passé, elle permettait aux brebis et à son berger de se reposer à l’abri des intempéries. La montagne de Lure est parsemée de ces bergeries, certaines restaurées, mais la majorité ruinées. Nous pique-niquons sous un petit bois juste à côté, à l’abri du vent. Juste après, direction les crêtes de Lure, en passant par les Fraches, très beau plateau herbeux. Un dernier regard plongeant sur la vallée du Jabron, et les Alpes enneigées. Un dernier clin d’œil à Giono et Fernandel devant le Jas des Agneaux, ou Crésus organisa son fameux banquet après avoir fait fortune. Mais hélas, je vous le dis, il ne reste plus rien.

S’en suit une très belle descente sous un tapis de feuilles rousses par la combe Maurel. Puis nous traversons le petit village perché de Vière. En ruine par le passé, des habitants le restaurent petit à petit. Une jolie sente en balcon nous permet de voir Banon au loin, et nous ramène à Saumane puis L’hospitalet.

Fin de ces trois jours intenses avec de très beaux souvenirs. Un grand MERCI à Corinne de nous avoir fait découvrir tout ça.

Carla

 

Rando Pizza de Velaux à Berre

J.P. “Rando Pizza” de Velaux à Berre d’Aline Espana

dimanche 22 avril 2018

 

38 ou 40 cavaliers au départ de La Joséphine chez nos amis Vian à Velaux ! Proximité ? (Pour moi, surement !) perspective de Pizzas ? Météo superbe ? Amitié pour nos hôtes ? C’est, de toute façon, la première fois depuis fort longtemps que l’on aura vu autant de monde dans une rando… L’occasion de revoir des amis perdus de vue : Paul Pampalone, Clau Guerrin en particulier, dont les conjoints respectifs nous rejoindront à midi, et quelques nouvelles « têtes » … Et la plupart part des piliers habituels des randos du « 13 » …

Nous n’aurons pas fait le déplacement pour rien ! Aline et Philippe nous ont offert une superbe journée… Nous longerons l’ARC jusqu’à l’Etang de Berre et l’occasion de faire faire trempette aux chevaux, et direction les écuries de nos amis où nous retrouvons conjoints et amis attirés par le camion de Pizzas.

Marie-Thé encaisse les sous, Aline et Philippe se démènent comme des beaux diables pour que tout le monde ait ses Pizzas, ses tartes aux pommes (faites par un vrai boulanger !) Un peu de cohue pour les cafés excellents … 52 personnes au total !

Pas de sieste prévue car il est déjà 15 heures et il faut rentrer. L’occasion pour Magali de récupérer en route une tortue qui baladera désormais dans les “bancaus” de Cornillon, un petit tour dans les collines de Velaux avant de se retrouver pour un pot de départ à la Joséphine …

Une fois le chemin désengorgé (une vingtaine de véhicules + vans !) chacun peut regagner ses pénates avec quelques courbatures (moi en particulier !) mais ravi de cette superbe journée.

Grand bravo et merci à Aline et Philippe !

Maurice

Camargue chez Brenda

Rando “WKend au Mas St Georges” chez Brenda les 24 & 25 mars 2018

de Gérard SCHINTU

Vendredi 23 mars :

Par un petit froid venteux , nous installons les chevaux dans des paddocks, chic rien à faire, eau, foin tout est prêt chez Brenda . Après la distribution des chambres , vite au chaud à coté du poêle, des chats, des chiens et des perruches qui nous tiennent compagnie. Il nous est proposé l’apéro indispensable, puis Brenda nous régale avec les seiches à la sétoise, des feuilletés aux pommes et les tisanes complètent le dîner. Quelques mots encore et chacun rejoint ses appartements. Bonne nuit.

SAMEDI 24 mars :

C’est par un matin de petite lumière froide que toute l’équipe est en selle. C’est Robin qui nous guidera pour tout le week-end. Paysages de Camargue donc, petits chemins bordés de roubines, grands champs sablonneux. Le bac du Sauvage est en vue. Il est en service depuis 1932,c’est un bac traillé ( la traille c’est le filin) motorisé qui écourte le passage entre les Saintes Maries et Aigues Morte. Dans le calme chevaux et cavaliers embarquent et débarquent pareillement. Par un grand chemin nous arrivons à l’entrée des pâturages de la manade Raynaud. Nous sommes côté Petit Rhône, nous sommes dans l’eau de l’étang de l’Evêque, les chevaux avancent bruyamment, suivis par les moustiques. Par les chemins sinueux de la pinède, nous arrivons au Grand Radeau, la mer en face qui gronde fortement. Celle-ci appauvrit la plage, que le fleuve nourrit. Après cette belle vision nous remontons vers un coin de verdure pour déjeuner. Sur le retour les paysages de cartes postales défilent, chevaux blancs, taureaux noirs aux cornes en lyres, ragondins, canards colverts, chaumes. Nous quittons ces terres sauvages pour le Mas Saint Georges, nos montures pansées et nourries ,un court repos et voilà l’heure de l’apéritif dans la chaleur du gîte. Nous passons à table, Brenda nous sert une excellente daube accompagnée de riz………………….de Camargue et la tarte à l’abricot. Nous racontons nos anciennes aventures avec force fou-rires. Il faut remettre les pendules à l’heure, d’été. Il est tard maintenant allons dormir au pays de Crin Blanc.

Michèle et Paul Faure.

Dimanche 25 mars :
Après une bonne nuit un peu raccourcie par le passage à l’heure d’été , et le petit-déjeuner tous ensemble chez Brenda , nous voila repartis avec notre guide de la veille toujours ravi de  nous conter des histoires de la région , sur les pistes conduisant à la mer entre Beauduc et les Saintes-Maries . Les chevaux mis en forme par la longue marche , nous avons pu nous élancer pour quelques galops mémorables près  des vagues grossies par le vent . Les nuages qui nous avaient accompagnés la matinée, se sont clairsemé vers midi , laissant place à un soleil réconfortant . Nous avons rejoint la zone de pique-nique aux Saintes par les marais et étangs , permettant aux chevaux de barboter et aux cavaliers de se tremper quelque peu … Heureusement que notre “benjamine” Coline ( et sa belle petite ponette ) étaient là pour récupérer mon gant malencontreusement tombé à l’eau : merci encore à elles ! Après avoir nourri un certain nombre de moustiques , nous avons dévoré un bon pique-nique avec plat chaud ( saucisse-lentilles ) porté par Brenda dans sa camionnette d’intendance . Puis retour tranquille ( ponctué quand même de sympathiques galops ) chez Brenda , avant de retrouver nos pénates , en emportant de beaux souvenirs et un peu de vase camarguaise ( pourquoi ne pas recommencer l’année prochaine ? ) .

Maya Soubeyran

 

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Coquillages et Crustacés” à St Jean du Puy

“Coquillages et Crustacés” à St Jean du Puy

le dimanche 18 mars d’Alain Armilano

Une vingtaine de cavaliers présents ce dimanche pour randonner jusqu’à St Jean du Puy. Marie-Thé nous accueille comme à son habitude avec des petites gourmandises puis nous entamons la montée sur de belles pistes forestières que les nombreuses pluies hivernales ont assouplies. Nous passons par Kirbon puis jusqu’à un petit col routier entre Trets et St Zacharie.
L’allure est bonne, la température fraîche et nous sommes vite au sommet de l’ermitage : observatoire qui surplombe la vallée de l’Arc et Ste Victoire.
Gérard Schintu, Christian Laurence et M-Thé ont déjà dressé tables et bancs et ouvrent les coquillages. Les plateaux sont magnifiques : huitres, moules, gambas.
L’apéro est servi, après les coquillages suivront fromage, dessert et café chaud : rien ne manque et tout le monde se régale !
Le temps est gris, un vent frisquet révèle au lointain les sommets enneigés des Alpes et nous presse quand même à remonter à cheval et à repartir.
Nous n’aurons pas le temps de visiter l’ermitage où se trouvent une tour de guet de 1828 et une chapelle du 5 ème siècle des moines de l’ordre de St Cassien qui ont occupé ce lieu jusqu’au 15 ème siècle.
Nous rentrons par le chemin des crêtes, un peu aérien et offrant une vue dégagée sur les deux versants, en direction du pas de la Couelle puis une piste
montante en direction du Régagnas : le sommet est pourvu d’une tour de surveillance contre les incendies car il offre une vue à 360° sur nos collines.
A notre arrivée M-Thé offre aux cavaliers boissons chaudes pour se réchauffer.
Une jolie rando un peu insolite, merci à nos organisateurs.

Aline Connes -Anfossi

 

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Rando des anciens

“Rando des anciens” de Claire Page les 24 & 25 février 2018

Vendredi 23 Fevrier :

C’est en milieu d’après midi que nous arrivons chez Claire et nous installons Lilia dans l’endroit prévu. Nous allons saluer Claire qui est en pleine préparation culinaire pour le repas surprise du lendemain soir. Une question se pose, quel temps fera-t-il demain sachant que nous monterons sur un des sommets du Luberon. Pour l’instant nous nous réchauffons auprès d’un super poêle, les cinq chats cherchant leurs places prises par les nouveaux arrivants. En fin de soirée nous rejoignons la grande bastide de Bruno . Là aussi de bon canapés nous accueillent et notre hôte nous offre l’apéritif avec des canapés mais au pâté de sanglier maison. Champagne ! Claire propose de passer à table et chacun dîne à la fortune du pot. Auparavant elle nous avait distribué nos jolies chambres. Donc dodo à demain.

Samedi 24 Février :

Vers neuf heures ce matin , nous sommes prêts et Claire nous rassure, car un paysan lui a dit qu’il allait faire beau. Rassurés nous nous mettons trois polaires sous l’imper et le bonnet de laine, perso je me sens très sexy. Nous voilà partis vers les hauteurs passant par les prés et les hameaux . Nous croisons les chasseurs qui cherchent leurs chiens. Bientôt le brouillard nous empêche de goûter la beauté sauvage du Luberon. Nous passons sous la Beaume de l’Eau avant d’atteindre l’Aiguebrun et dans un pré verdoyant et mouillé nous attachons nos chevaux bien sages à quelques arbres. Arrêt court. Nous reprenons la route du retour en passant sous la forteresse de Buoux. Par un chemin montant et malaisé nous arrivons sur un sommet , visibilité nulle, Cyril sort la boussole et retrouve le sud. Nous redescendons longuement vers notre port d’attache. Les chevaux parqués, Claire nous requinque avec des boissons chaudes avant de rejoindre notre maison de campagne. Une bonne flambée nous attend, nos amis Caporgno nous rejoignent, ainsi que Christine et Marie-Thé . Tout ce joyeux monde partage les impressions de la journée en sirotant divers apéritifs. Au repas un délicieux parmentier au confit de canard complète les agapes. Le dessert qui est la tarte du Luberon est le prétexte, en ajoutant des bougies, de fêter les anniversaires de Bruno et Alain . Les digestifs délient l’esprit et les langues, Claire filme chacun disant un petit mot, seul Yvon n’a rien a dire, LOL !!!. Marc et ses blagues font rire la compagnie, faut rigoler avant que le ciel nous tombe sur la tête, la soirée finira tard entre deux cerises à l’alcool maison et le sucre au génépi. Autour de minuit et plus au lit, demain il fera beau !!!

Michèle Faure.

Dimanche 25 février:

Tout le monde émerge lentement après la soirée de la veille très animée et arrosée. C’est une agréable surprise de voir le soleil apparaître et à 10h les cavaliers sont prêts à partir malgré quelques défections, heureusement compensées par les arrivants du dimanche. Le départ est un peu décalé pour rechercher l’espiègle cheval de Gérard qui finalement était caché derrière un buisson. Ce sont 14 cavaliers qui démarrent toujours menés par Claire en direction de Lauris entre vignes et oliviers, on découvre quelques belles maisons entourées des mythiques cyprès du Luberon et passage par une bergerie d’un chevrier. On approche du massif du Luberon qu’on atteint après 1 heure et nous nous enfonçons par une belle piste qui permet un agréable galop. Peu après une montée plus accentuée pour arriver devant une belle bergerie en pierre magnifiquement restaurée avec une petite halte bienvenue. Nous admirons plus loin, la Tour Philippe édifié par Philippe Audibert au XIXème siècle qui voulait avoir un panorama magnifique avec une vue imprenable sur la mer ! La piste en crête nous permet d’admirer en contrebas les villages de Bonnieux et de Lacoste. Ensuite direction la forêt des cèdres créée au début du XXème siècle en introduisant des graines de cèdres de l’Atlas. C’est un cadre splendide pour notre pique nique à 13h au soleil en se mettant à l’abri pour éviter un petit vent frisquet. Bruno, en hôte toujours attentionné, nous fait la surprise de nous rejoindre.

 

Puis départ à 14h pour une descente abrupte et rocailleuse par la piste de Piralas, où nos chevaux expérimentés font merveille ce qui n’était pas évident quand, arrivés en bas, nous regardons ce que nous venons de descendre. Ce qui ne nous a pas empêché d’admirer la vue sur la vallée de la Durance. Heureusement une citerne se trouve là pour désaltérer nos ”amis” assoiffés. Il ne reste plus qu’à cheminer tranquillement par une belle piste pour rejoindre notre itinéraire du départ et rejoindre Puyvert vers 16h30. Une journée merveilleuse grâce à Claire que nous ne remercierons jamais assez pour le week-end qu’elle nous a organisé avec la complicité de Bruno qui nous a généreusement ouvert sa belle demeure (et sa cave à champagne!). Grâce à eux le 13 à cheval devient association ”5 étoiles”…

Nicole Montagné

 

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