Après une arrivée le samedi matin, tout le monde fait ses parcs.
Le pique nique chez Claire n’est qu’une partie de rigolade.
Le départ de la balade se fait vers 14h30 et tout le monde est prêt pour la reprise.
Nous sommes 17 cavaliers à suivre Claire et ses 2 acolytes (Axelle et Emilie) dans la garrigue sur un très bon terrain plein de senteurs de romarin et de thym !!
Retour vers 17h pour nous préparer à la folle soirée que nous a concoctée notre hôte !!
Apéritif à volonté (mais avec modération) suivi d’un excellent Rougail- saucisses et d’une sublime tarte du Lubéron. Pas du tout fatigués par cette petite journée, les danseurs du 13 se sont envolés sur la piste de danse pour des rocks endiablés jusqu’à l’aube !! hiha!!
Le lendemain un grand beau temps sans mistral nous transporte pour faire le tour des plus beaux villages du Vaucluse.
Après avoir traversé des domaines luxueux, nous arrivons à Vaugines.
La magnifique fontaine du village abreuve les chevaux, ce village est un des lieux du tournage de Manon des sources, devant l’église de Vaugines on voit le banc sur lequel le “papet” apprend de la vieille Delphine la terrible révélation !
Un remake à été admirablement interprété par Michèle Faure et Marc Edde. Après plusieurs essaies, c’est dans la boite.
Le pique nique se fait dans la joie et le partage et c’est le ventre bien rempli qu’on retourne par des chemins centenaires vers Lourmarin où les photos devant le château sont effectuées dans le calme devant la beauté du site !
De retour vers 17h et après une petite pause fraicheur, tout le monde rejoint ses pénates.
En cette rentrée de septembre 2024 Seb et Kate nous ont proposé une petite randonnée à Trets au départ de leurs écuries, Thomas et moi (j’hallucine).
Nous avons embarqué nos chevaux le soir car ma jument Heidi peut se révéler un peu têtue à l’embarquement. À 21h30 nous voici en train de débarquer nos chevaux chez nos amis, où ils seront très bien installés pour la nuit.
Le matin ils attendaient les cavaliers autour d’un petit déjeuner et café, l’accueil fut chaleureux pour retrouver les copains du 13 à cheval ! Nous ferons connaissance avec une nouvelle cavalière venue avec une jolie petite Camargue et d’un Monsieur venu essayer Charm le super trotteur de Kate. J’ai eu le plaisir de retrouver Alain, Gérard, Aline et les autres.
C’est également avec plaisir que Thomas mon chéri, débutant à cheval, fit sa première randonnée à cheval. Au départ nous voici 11 cavaliers, vers 10h30 nous commençons par traverser l’autoroute une première pour Heidi.
Le soleil était au rendez-vous, un vent chaud et bien présent nous a accompagnés toute la journée et grâce à lui les cavaliers et les chevaux n’ont pas souffert de la chaleur. Les accompagnateurs nous proposent une balade dans la plaine de Trets, nous sommes partis pour traverser les terres de la grande Pugère, nous rencontrons plusieurs fossés qui ont pigmenté la randonnée et nous avons cheminé jusqu’au domaine viticole Vitori où nous resterons faire boire nos quatre sabots. C’est niché dans les pins que nous nous sommes installés en terrasse.
Accueillis par la responsable du Food truck de la barque, spécialiste en fruits de mer, au menu type de mozzarella et nem, suivi de poulet frit accompagné de frites et encornet farci, tout était copieux et pour finir une tarte aux pommes en dessert puis café.
Nous voici reparti vers chez Seb jusqu’à une descente finissant par un petit cours d’eau où Heidi a décidé qu’elle ne traverserait pas ici… Elle a enclenché la marche arrière qui a poussé ses voisins de derrière. Une fois descendu, je tends mes rênes…. Mais là ça aurait pu durer longtemps si Seb n’était pas venu à la rescousse avec sa grosse voix… La jument a finalement fini par s’exécuter (je me retrouve derrière elle et je manque de me retrouver dans le ruisseau…) Merci copain…. La balade se poursuit sur un sol agréable pour les chevaux.
Durant la balade plusieurs chevaux ont shooté, certains que je ne connaissais pas, d’où l’importance de rappeler que c’est au cavalier de faire attention aux distances de sécurité. Bref…
Voilà la petite Camargue aux sabots lest et efficace qui a shooté notre pauvre Charm qui restait impeccable, mais malheureusement c’est son cavalier qui prend le coup de pied et sera bon au retour de la balade pour faire un petit tour chez le médecin pour quelques points.
À notre arrivée douche pour les loulous puis apéro pour nous. Ce fût une belle journée de parenthèse entre plaisir et détente, merci les copains de m’avoir sorti de mon écurie et de mon train-train quotidien…
Un petit week-end organisé au pied levé par Jean-Yves et sa femme vu qu’il n’y avait plus rien au programme suite à des annulations…. Ils connaissent très bien le coin, ils y viennent souvent c’est leur deuxième terrain de jeu après celui de la Seyne sur Mer ! Nous voilà donc à Artignosc accueillis chez Agnès et Michel aux chevaux de Provence. Un centre de randonnée avec plus de 60 chevaux qui vivent en quasi liberté en troupeau. La vie de rêve pour eux ! Ils les gardent tous jusqu’à leur mort, chapeau !
La plupart des cavaliers sont arrivés le vendredi soir mais nous vu que ce n’est pas loin on a préféré les rejoindre le samedi matin.
Sur la route il a commencé à pleuvoir et oui cette année le temps est un peu fou et surtout le week-end ! On a donc préparé les chevaux sous une pluie fine mais heureusement le soleil a fini par sortir. En fait c’était le top pour randonner il ne faisait pas trop chaud. Nous voilà donc partis faire le tour des lacs d’Artignosc et de Montmeyan, une balade magnifique tantôt en bord de lacs tantôt en hauteur au dessus des gorges. L’avantage de ce coin du Verdon, il est encore préservé et il n’y a pas trop de monde. J’y étais déjà allée il y a environ 20 ans ce qui a changé c’est qu’avant on pouvait baigner les chevaux maintenant c’est devenu interdit…..à mon grand regret j’étais un peu venue pour ça mais tant pis ! On a même eu droit à la visite des gardes pendant notre pique nique mais qui ont été très sympas pour nous expliquer les règles du parc du Verdon. La plupart des cavaliers se sont arrêtés boire un verre en rentrant au bord du lac, nous on a préféré rentrer afin de pouvoir mettre une tête dans l’eau on en rêvait depuis le matin ! En fait elle était gelée mais cela faisait quand même du bien.
Après avoir tous mis nos chevaux dans les enclos soigneusement préparés par Agnès, notre hôte, on a eu droit à l’apéro offert par Alain et puis par un bon repas préparé par une employée. Certains ont continué à discuter très tardivement…
Le lendemain randonnée vers la chapelle de Baudinard d’où on peut voir une vue à 360 degrés notamment sur le plateau de Valensole et le lac de Sainte Croix, superbe !
La balade fut courte comme prévu afin de rentrer pique niquer au campement et vite partir voter !
Merci à Jean-Yves et Sylvie pour ce beau week-end !
Ce matin pour notre premier jour, nous partons pour une boucle direction la Chapelle en Vercors. Les chevaux sont fringants, affriolés par ces grandes étendues herbeuses et la fraîcheur des températures. Nous craignons la météo pour cette semaine qui s’annonce capricieuse, mais on verra bien, on s’adaptera et partons précautionneusement avec des sacoches bien remplies.
Nous empruntons des pistes de ski de fond qui donnent à nos chevaux l’envie de s’élancer dans un beau galop, mais on va les ménager, nous partons pour 8 jours !
Nous baignons dans le vert sous toutes ses déclinaisons ponctué de points multicolores que sont les fleurs printanières, à foison. C’est magnifique, on se sent respirer, nos yeux s’écarquillent …bref nous savourons avec tous nos sens. Le midi, le soleil s’invite pour le pique nique !
Nous retournons par St Agnan et après avoir descendu, nous faisons une belle grimpette qui trempe bien nos loulous, pour revenir sur le plateau de Vassieux.
Au total ce jour 34 km et 750 m de dénivelé. Pour un premier jour c’est pas mal !
Aline ANFOSSI CONNES
Mercredi 22 mai :
Le deuxième jour sous le signe du soleil, la brume se dissipe doucement pendant que nous prenions le petit déjeuner. Gérard se prépare à nous emmener à Font D’Urle. Le ravitaillement des sandwichs fait, nous allons chercher nos montures et commençons à seller. Le soleil est là, ce qui nous motive pour cette deuxième journée de randonnée. Nous découvrons le chemin du Col de Font de Payanne avec la vue sur la vallée verdoyante et apaisante, en contre bas la vallée, et la vue sur Vassieux. La piste se dessine dans la montagne, direction Puy de Gagère, où nous arrivons en amont de Font D’Urle dans les pistes de ski de font. De beaux paysages s’offrent à nous, mais l’altitude et les courants d’air très frais nous rappellent que nous sommes en montagne. Nous déjeunons à la station, mais nous ne restons pas trop longtemps là pluie n’est pas loin. Nous reprenons la route, direction le Col de la Chaud, suivi du village de la Mure où nous avons pris une petite averse juste avant d’arriver au ranch. La journée se termine avec le retour du soleil, nous nous sommes régalés.
Éloïse BARRACHINA
Jeudi 23 mai : Après midi pluvieuse… Et culturelle : visite du musée de la Résistance à Vassieux. Pendant la seconde guerre mondiale, le maquis du Vercors fut une importante base de la Résistance réfugiée dans le massif considéré comme une véritable forteresse naturelle. Dès l’automne 1939, les infrastructures touristiques de la région mises à profit pour l’accueil de réfugiés. Les Francs Tireurs et les Montagnards se consacrent à l’établissement de camps pour accueillir les réfractaires au départ en Allemagne. Leur projet consiste en la création de corps francs, l’aménagement de terrains d’atterrissage clandestins, le stockage d’armes et d’explosifs et la défense des principaux points d’accès au plateau. Une seconde étape est envisagée dans le cadre d’une reconquête de la France par les Allies. A partir du verrouillage des accès au plateau par la Résistance jusqu’à l’offensive allemande, le Vercors fonctionne comme une zone libérée, la « République libre du Vercors ». Les premières attaques allemandes contre le Vercors ont lieu en janvier 1944. Bientôt connu comme l’un des principaux centres de résistance du maquis, le village de Vassieux est l’objet en avril 1944, d’une première opération de répression, menée par la Milice française. Plusieurs fermes sont pillées et incendiées, des habitants sont torturés, déportés et ou fusillés. Les Allemands décident en juillet 1944 de procéder à l’assaut contre le Vercors. L’opération allemande qui a mobilisé près de 10 000 hommes a représenté la plus vaste entreprise menée en France contre la résistance. Le dispositif français ne peut pas résister et les groupes de maquisards doivent se disperser dans l’attente de la Libération.
Patricia NICCOLI
Vendredi 24 mai :
En ce vendredi, un temps incertain est encore annoncé, mais le matin, c’est un beau soleil qui nous réchauffe lorsque nous préparons les chevaux. Nous partons donc gaiement vers les hauteurs à travers sous-bois frais et prairies luxuriantes, insouciants de l’orage qui se prépare. Les choses se gâtent lors de la pause déjeunée, que nous passons sur de magnifiques crêtes d’où nous profitons d’un panorama à couper le souffle dans presque toutes les directions. Du coup, nous pouvons voir les nuages noirs et la pluie balayer la vallée et se rapprocher inexorablement de nous, ce qui motive un départ hâtif dans l’idée de passer la plus haute crête avant que l’orage n’éclate. Peine perdue. Nous sommes encore bien exposés lorsqu’un éclair tout proche, suivi d’un coup de tonnerre qui fait sursauter les chevaux, annonce une grosse averse de pluie et surtout de grêle. Peu après, en voulant remonter en selle sur sa jument un peu affolée, Poupette se casse la binette et s’abime un genou. Patricia s’occupe de notre blessée, Pascal rafistole sa sangle, cassée lors de la collision avec la jument de Poupette, et nous repartons nous mettre à l’abri. Il était temps d’arriver : à peine les chevaux dessellés, c’est un véritable déluge qui s’abat sur nous, heureusement à l’abri maintenant, pendant un bon moment. Tandis que nous passons une soirée tranquille au gîte, le ciel se nettoie et les chevaux peuvent enfin profiter d’un repos et d’un repas bien mérités.
Maya SOUBEYRAN
Samedi 25 mai :
Une journée magnifique commence il est 8h tous les cavaliers commencent par un excellent petit déjeuner ensuite nous allons préparer nos chevaux pour partir voir le Col de Rousset.
Départ 9h ça y est nous sommes tous à cheval pour voir de magnifiques paysages …
Un soleil magnifique et des endroits magiques. Dans cet écrin isolé s’élève, en larges virages sinueux la route du Col de Rousset. En haut, les aiguilles de Chironne veillent sur un vaste ensemble de falaises qui s’étend jusqu’au But Sapiau. En bas, le village de Chamaloc semble veiller aux larges champs de lavandes qui l’entourent. Sitôt sortie de Die, la route commence à monter sur les bordures du petit défilé des gorges de la Comane. Ouvrez l’œil car il sera difficile de ne pas apercevoir un vautour en vol, surtout si vous vous offrez une première pause sur le site d’observation dédié, quelques minutes avant l’arrivée au village de Chamaloc. A partir de là, c’est l’ascension continue jusqu’au col avec ces 8 épingles. L’arrivée au Col de Rousset offre un véritable panorama sur les Diois et les Baronnies ainsi que sur la « proue » du Glandasse qui avance couvrant la vue vers l’Est. Le véritable enjeu historique de cette route a été, entre 1861 et 1866, le percement du tunnel qui devait permettre les échanges de commerce entre Die et le Vercors. Ces derniers s’étaient tournés naturellement vers le nord car la route des Grands Goulets était ouverte depuis 1854. On voit ici l’illustration des liens entre les routes du Vercors, car c’est bien le risque que le commerce se tourne définitivement vers le Royans et Grenoble qui active le projet de route du Col de Rousset.
Midi, on arrive en haut du col de Rousset pour un pique nique et une petite pause au soleil et nous repartons vers 14h. Sur le retour on a tous vu une chèvre coincée dans un arbre, donc on s’arrête pour la sauver en la décoinçant et l’amener jusqu’à sa bergerie pour la faire soigner, un bravo à Maya et Aline ainsi qu’à Lilian qui l’a portée jusqu’à la bergerie. Nous rentrerons au ranch vers 16h.
Cathy MORGANTI
Dimanche 26 mai :
Déjà notre dernier jour, le temps a passé comme un feu follet !
Gérard nous emmène sur les hauteurs du plateau par des chemins très diversifiés, nous passons par des forêts de hêtres avec leurs si jolis sous bois, des pistes forestières jusqu’aux alpages de Rolland, pics vertigineux, plateau fracturé qui domine la plaine du Diois, le Vercors Sud et au fond les majestueux hauts plateaux du Vercors Nord encore enneigés.
Une vue vertigineuse à 360°. Pique nique 5 étoiles, soleil et vue panoramique.
Un grand remerciement à l’organisation, notre guide Gérard, à tout le groupe soudé par le même élan d’aventure et d’amitié et à nos bons chevaux, sans eux nous n’aurions pas vécu cela !!
Aline ANFOSSI CONNES
Un grand merci à toute l’équipe de cavaliers pour leur bonne humeur, leur solidarité et leur bienveillance durant cette rando où nous avons parcouru 162 km sur 6 jours.
Merci également à notre Mr Météo Jérôme pour ses prévisions journalières ainsi qu’à notre ami Pascal pour son « petit café » matinal.
Et un GRAND merci à Gérard pour nous avoir guidés sans encombre dans ces paysages magnifiques.
Nous sommes quelques cavaliers à partir de Saint Zacharie en direction du Plan d’Aups où nous avons eu de belles vues sur les massifs environnants
. Nous avons fait le pique nique à la Taurelle sous de beaux mûriers platanes avec une belle herbe verte qui a fait le régal de nos chevaux, Christian est allé à la pêche aux infos car il y avait une ruine et une maison qui servait à un élevage de vers à soie.
Nous sommes revenus à notre point de départ, par Nans les Pins. Avant de nous quitter nous n’avons pas résisté à faire brouter nos fidèles compagnons pour faire durer cette belle journée.
Un nouveau membre du 13, Jean-Yves Garrido nous a fait découvrir le temps d’un WE son jardin Varois où il randonne.
Nous avons été accueillis dans un très beau camping qui n’avait pas encore débuté sa saison estivale. Certains étaient logés dans des chalets, d’autres ont dormi dans tente ou véhicule.
Le samedi, départ dans la forêt de Janas. C’est un espace très protégé, bien emménagé pour tout type de randonneurs, nous croisons des vététistes, marcheurs, coureurs…. Les chemins sont agréables sous les pieds de nos montures. Autour de nous, une envolée de fleurs printanières : cystes, lavandes papillon, asphodèles … un arc en ciel de couleurs, sans parler des immenses eucalyptus. Puis nous arrivons sur les hauteurs où la vue est carrément saisissante, une mer turquoise, la rade de Toulon, le cap Sicié, les îles de Porquerolles et des Embiez. Un Mistral persistant balayant les nuages, nous sommes face à un superbe tableau : un mélange de Gauguin et de Van Gogh !
Nous rentrons au camping assez tôt, ce qui laisse le temps à chacun de s’occuper de son cheval. La soirée débute avec un bel apéro, suivie d’une paëlla.
Le lendemain, Lucie garde du massif forestier, nous sert de guide afin de nous faire découvrir la forêt de Janas par d’autres chemins.
Le Mistral ayant baissé d’intensité il fait presque chaud et tout semble bien se dérouler lorsqu’une cavalière et ses 2 enfants décident de quitter le groupe et de rebrousser chemin : stupeur, étonnement ! Que s’est il passé ?
Après concertations avec certains au courant, elle aurait durant le WE essuyé pas mal de reproches au sujet du comportement d’elle et de ses enfants !! Un étant en VTT, et sa fille menant en dextre sa ponette. Excédés, ils sont partis en pleine rando !! Et c’est là que je me permets de pousser « mon coup de gueule » !!!
Tout d’abord je tenais à souligner la discrétion des enfants, N… sur son VTT à pris des pistes parallèles, on ne l’a que très peu vu, et quand bien même la forêt en ce dimanche en était truffés ! L…. menait très bien en dextre sa ponette non ferrée et pour l’avoir observée, elle s’en sortait plutôt bien dans le respect de tous. Mais malgré cela, certains s’en sont pris à eux et leur ont fait des remontrances de façon répétitives et insistantes.
Notre Association accueille et supporte tout type de cavaliers, il n’y en a pas un mieux que l’autre, certains pourtant se permettent des réflexions qui entachent l’ambiance.
Les enfants sont plus sensibles et moins armés que les adultes pour supporter des réflexions, j’aurais espéré que ça se sache !!
Nous venons tous dans le même but : passer un agréable moment avec nos chevaux, se détendre au prix de certains sacrifices. Les maîtres- mots devraient être bienveillance, compréhension, le vivre ensemble dans le respect de la bienséance. Des situations de ce type sont extrêmement dommageables. Je n’ai pas de leçon à donner et ce n’est pas mon but mais je ne pouvais pas laisser passer cela et faire comme si rien ne c’était déroulé.
Personnellement désolée pour eux, j’espère que nous ne serons plus confrontés à ce genre de situation.
Avant de clore, je tenais à remercier Jean-Yves et son épouse Sylvie, pour toute l’organisation au top du WE.
Nos hôtes, Véronique et Jean-Marie, nous ont accueillis dans leur mignonne ferme pédagogique. Oréo et Neige, deux agneaux, les assistaient dans leurs tâches, réclamant leur biberon à chacun.
Nous sommes partis des écuries du Sorbier, à Clarensac, lieu de notre bivouac, pour traverser Caveirac. Nous sommes passés sous le château. Véronique nous a expliqué que le passage était, autrefois, une pièce de l’édifice mais que pour éviter aux gens de faire le détour, la municipalité a créé cet espace ouvert. La toiture est magnifique, constituée de tuiles de couleurs différentes et agencée en motifs géométriques.
Notre président bien aimé se sentait seul sans son valeureux chevalier, aussi nous lui avons fait une escorte pour le soutenir. Il manquait des oriflammes au logo du 13 à cheval pour que ce soit parfait.
Nous avons chevauché par de charmants sentiers, parfois très étroits qui ont donné des sueurs froides aux grands chevaux et à leurs cavaliers. Nous sommes arrivés au Moulin de Saint Côme ! Pas de meunier en vue mais des parapentistes jouant dans les airs. Christian, au bord du précipice, se penche pour mieux les voir et Muriel, taquine, fait mine de le pousser.
Le cheval blanc de Sylvie se fait une prise de longe et on m’appelle à grands cris, me disant que c’est mon cheval ! Franchement, les copains, vous n’avez pas le compas dans l’œil ! Le cheval en question fait deux fois le mien ! Pause repas suivie d’une petite sieste et nous revoilà partis par la Font d’Arques du village de Caveirac.
Sur le chemin du retour, de belles allées ont appelé un temps de galop.
De retour aux écuries du Sorbier, nous nous organisons pour la soirée. D’abord, s’occuper de nos fidèles destriers puis abreuver les cavaliers autour d’un apéritif bien mérité. L’ambiance était joyeuse et sympathique. Jean-Marie a fait un magnifique brasero qui a rassemblé notre troupe. Un feu, c’est toujours convivial et les anecdotes des randonnées passées alimentaient les conversations, ponctuées de rires ! Véronique et Jean-Marie avaient concocté une plancha pantagruélique !
Le lendemain matin, après un copieux petit déjeuner, direction Calvisson pour déjeuner à la tour de guet des pompiers. Nous chevauchons à travers des vignes, nous longeons des canaux. L’herbe verte attire nos montures quand soudain, tout à l’admiration des taureaux paissant dans un pré, nous sommes perturbés par un bruit… un bruit bizarre de gros bourdon. En levant le nez, nous apercevons un avion de modélisme qui fait des zigzags dans le ciel ! C’est lui le coupable ! Les chevaux s’agitent, les cavaliers angoissent.
L’espoir renaît quand le manque de carburant le fait atterrir et disparaît aussitôt quand il redécolle et que nous comprenons que nous allons passer à côté du lieu de décollage.
C’est un peu tendu que nous avançons tous. L’avion nous survole, fait des loopings au-dessus de nos têtes et les chevaux ne frémissent pas ! Même pas peur ! Nous pouvons être fiers d’eux !
C’est par des petits chemins jalonnés de bories que nous grimpons jusqu’à la tour de guet. Un superbe panorama nous attend, un peu voilé par la brume. C’est la plaine de Vaunage que nous surplombons, c’est- à- dire l’ensemble des communes de Caveirac, Clarensac, Langlade, Saint Dionisy et Saint Côme…
Jean-Marie a peur que des parapentistes arrivent et décollent devant nous, effrayant les chevaux. Mais nous sommes sauvés par l’absence de vent !
Nous pique-niquons tous ensemble et comme c’est la reprise pour Marc, ce dernier nous raconte ses péripéties équestres et il nous fait bien rire.
Puis comme toutes bonnes choses ont une fin, il a fallu rentrer et se quitter.
Après un week-end pluvieux, un beau soleil se montre en ce lundi de Pâques. Nous arrivâmes chez notre hôte Christian déjà au pied de gru à s’activer pour nous guider sur son parking. Il nous a préparé un petit déjeuner de compétition ou même dix de plus nous n’aurions manqué de rien. Nous prime le départ de cette belle journée. 1ere montée énergique où les cavaliers suivant le guide déjà au galop, les 3 derniers essayant de garder leur montures dans le calme suivirent le rythme. Un petit chemin en descente assez sinueux pour arriver sur la piste bien connu de la gloire de mon père. Nous arrivons à une ruine pourtant bien connu dans ce film, la ferme d’Angèle bien connu dans la scène pour le manque d’eau. Des paysages grandioses de la Font de mai, nous replongent dans ce film mythique. Nous passons au dessus du puis de Rému bien connu pour la scène dans la fille du puisatier. J’ai adoré regardé ses vieux films et là on y est ce n’est pas un film !
Nous continuons à suivre notre guide bien énergique, sur ces belles pistes. Nous montons encore direction le Garlaban, où en contre bas, s’offre une magnifique vue sur la baie de Marseille où de ce côté ce n’est pas Pagnol mais Fernandel promenant son bon vieux Ulysse, heureux. Pour le repas notre guide nous emmène vers la ferme de Pichauris qui à l’époque de Pagnol à servi de ferme D’Ugolin et son père pour leurs cultures d’œillets dans le film Manon des sources avec Daniel Auteuil, Emmanuel Béart et Yves Montant. Plus loin sur la piste le château de Ners, qui malheureusement tombe en ruine, mais nous montre encore son histoire. Quand la pause de midi fut terminée, nous reprîmes la route du col du Garlaban en passant par la source de Barquieu, plus connue pour le film Manon des sources. Nous voyons l’autre côté de la baie de Marseille avec les îles du Frioul, un ciel bleu azur et la mer, que dire, on en a pris plein les yeux. Et en arrivant au col du Garlaban avec sa belle croix nous voyons au loin Allauch, avec la bastide neuve de la Treille, plus connue sous le nom du château de ma mère. Le groupe commence à fatiguer de par la longueur de notre randonnée, nous redescendons direction Aubagne en découvrant différentes sources sur notre chemin dont une qui s’écoule en cascade, la source du font rouge qui depuis un moment s’était tarie. La nature reprend ses droits et les dernières pluies ont fait un bien à notre belle nature. La randonnée se termine les cavaliers et chevaux fatigués par ce beau périple. 41,5km pour parcourir le chemin de Pagnol. Que dire, ça se mérite ! Merci à notre guide pour cette belle randonnée.
Comme d’habitude nous voilà les dernières à arriver au Gîte des Eysserennes le vendredi soir. Comment font-ils les autres pour arriver si tôt ? Ont-ils tous des Ferrari ou sont-ils tous à la retraite ?
Mais comme on est toujours sympa avec nous, notre enclos était prêt, le foin était préparé et la bassine d’eau était remplie. Le top non !!!!! Finalement il y a du bon d’arriver les dernières !
On est donc très rapidement passé à table pour déguster un repas Marocain préparé par Marion fraichement rentrée du Maroc avec plein d’épices et d’idées de cuisine. On a eu, de plus, la chance de partager le dîner en sa compagnie et celle de son fils. Après quelques discussions nous sommes tous allés rejoindre les bras de Morphée.
Le lendemain départ à 9H30 avec un soleil magnifique pour aller chevaucher au milieu des montagnes environnantes. Quel plaisir pour les yeux ! Et vous ne nous croirez peut-être pas mais le midi on est parti aux Caraïbes ! Enfin on y a presque cru en arrivant au lac du Riou avec sa couleur turquoise, il manquait juste les palmiers et surement la température de l’eau. Petit pique nique, petite sieste et nous voilà repartis. Direction cette fois-ci les gorges du Riou avec les pluies des jours précédents il y avait de l’eau….malgré un chemin escarpé et étroit par endroit, cela vaut vraiment le détour.
Après cette belle journée RDV à 19H pour le repas comme si on avait fait un exploit sportif, on a très vite dîné (oui très vite) pour aller aussi vite se coucher pour se mettre dans l’ambiance EPHAD. Ça se prépare psychologiquement ce genre de chose….. Mais en regardant notre montre il n’était que 20H30….. Et là, grande question comment s’occuper alors ? Nous voilà à chercher des jeux de sociétés dans tous les tiroirs du gîte mais rien !!!!!!!!!!!Alors Gérard téléphone à Marion mais rien non plus ! Finalement changement de programme Georges va nous chercher une bouteille et je décide de raconter certaines devinettes qui marqueront les esprits à tout jamais j’en suis sûre… Promis à la prochaine randonnée demandez moi les devinettes sur les « nains ».
Pour le dimanche le temps avait changé, il y avait du vent glacial on a eu de la chance le midi, une petite accalmie nous a permis de déjeuner au soleil au bord du Buech. Pour l’après-midi après avoir un peu galéré et scié des branches pour s’ouvrir un chemin (merci Gérard) on a de nouveau voyagé, mais cette fois-ci aux USA, en baladant au milieu des marnes grises. Un retour en milieu d’après-midi qui nous a permis de ne pas rentrer tard.
Merci Gérard pour ton organisation et Marion pour ton accueil ! Leçon suite à cette rando : prendre des jeux de société et une bouteille, apprendre des blagues et le départ pour l’EPHAD ce n’est pas pour tout de suite !
Dommage pour ceux qui ne sont pas venus car Pascale nous a fait découvrir de nouveaux sentiers parfois improvisés qui nous ont menés à la chapelle St Gabriel, superbement restaurée a dit Christian. Après quelques explications, nous avons déjeuné confortablement assis à table en compagnie de chèvres du Rove géantes artisanales en bois. Cela n’a pas été apprécié par nos montures. Nous repartons vers le moulin de Daudet où notre galant Gérard invite une touriste à monter sur sa jument pour quelques photos. Un dernier petit crochet culturel par la meunerie hydraulique de Barbegal qui alimentait Arles en eau, le site est sublime. Merci à Pascale et Jean-Philippe de nous avoir concocté une soirée conviviale et musicale animée par une amie de Pascale, chanteuse. Repus et bercés, nous allons nous coucher sans nous faire prier car après 7h de selle, nos petits vieux, moi y compris, sommes épuisés.
JACKY
Dimanche 17 :
Privée de rando le samedi car mon Canasson (j’étais contrariée) n’a pas voulu charger, le dimanche sera un autre jour !!!! Fini de jouer à l’arlésienne, je vais pouvoir enfin randonner dans cette magnifique région car le départ se fait du mas où nous avons passé une soirée enchantée et en chantant. Nous voici partis à 6 cavaliers, mais pas les mêmes que la veille, pour longer les canaux. Pascale, notre belle amazone, mène le petit groupe dans les rizières jusqu’au pont de Langlois dit pont de Van Gogh. Lors de ce petit arrêt culturel, nos chevaux se régalent avec l’herbe bien verte, craquante et mon canasson se transforme en magnifique espagnol (je suis contente). Le retour se fera à plus vive allure pour ceux qui veulent galoper car le terrain s’y prête. Les autres cavaliers préféreront regarder les oiseaux dont quelques cigognes. De retour au splendide mas de Pascale et JP, la journée ensoleillée nous invite à déjeuner en extérieur toujours dans la bonne humeur. « Qui veut de la pizza ? » (Les quantités commandées la veille au soir avaient été surestimées. J ai entendu dire, qu’il en restait encore !!) Merci Pascale et JP pour votre accueil. Merci les cavaliers pour votre joie de vivre, votre patience et votre soutien lors de mon désarroi de la veille. La bienveillance est le maître mot de cette belle Association. Alors pour ceux qui se demandent comment mon cheval a pu, enfin, embarquer, et bien je vous dirai qu’il aura fallu la venue, de Cuges, de mes sauveurs : Ficelle et Ariane. Un immense merci. Certains vous diront que j’ai été bannie de la scène, et ils auront raison. D’autres vous diront que lorsque le propriétaire du cheval est venu dans la semaine pour le charger, ça aura pris 10mn et ils auront aussi raison ! Ou pas ? Ce qu’il faudra retenir de ce week-end, c est que j’ai découvert des personnes charmantes et promis l’année prochaine nous reviendrons !!!!!