Moi c’est Almendra, la jument de Florence et elle m’a encore sollicité pour raconter le week-end passé à la Roche des Arnauds, à côté de Gap.
Vendredi, ma quadrupède est venue me chercher et je suis montée dans la boite roulante, chouette on va se promener. Je suis restée presque 2h30 dans cette boite. Enfin arrivée, je retrouve les copains. Ma 2 pattes fait mon enclos dans un grand espace, au fond du camping. Après le repas, certains dorment à côté de nous, d’autres dans des tentes géantes. J’entends que le diner était très bon et copieux : tourtons du coin, ravioles du Champsaur…. Durant la nuit, j’ai entendu de drôles de bruits, on m’a dit que c’était le brame du cerf !
Samedi matin, je m’impatiente de partir à la (re)découverte des Alpes. Dès que le soleil arrive, les températures montent rapidement. On traverse le village et on commence à grimper. On passe un chemin un peu technique, ça monte dur et il est étroit, faut juste faire attention où on pose nos sabots. Une fois arrivés en haut, la récompense est là, on avait un panorama superbe !
On continue à monter à travers la forêt aux couleurs automnales. C’est beau ! On arrive au pic de Charance, à 1825m, au dessus de Gap, la vue donne presque le vertige. On s’arrête un peu plus loin, à l’ombre pour tout le monde. On se repose, les bipèdes mangent.
On redescend dans la vallée en passant par Rabou avec son église perchée, devant les gorges du petit Buëch. Je reconnais mon paddock. J’ai de l’eau, du foin et même droit à une petite douche car j’ai bien transpiré. Les bipèdes partent de même : douchés, ils se dirigent vers le restaurant du camping où il retrouve Max. On me dit qu’il se régale : boite chaude avec frite et charcuterie. Hé ben, faudra porter tout ça demain ! Le cerf s’impatiente ce soir, il commence son rituel dès 22h. Tout le monde a pu profiter du brame.
Dimanche matin : nous avons de la compagnie, des moutons avec leur berger arrivent vers nous. Après quelques échanges, nous partons vers le village et c’est par une grande piste que nous grimpons la vallée. On trouve un lieu pique-nique idéal à côté des vaches : de l’eau pour nous et de l’ombre, une table pour les bipèdes. C’est une sieste générale s’impose ! Je croyais que nous étions au point le plus haut mais non, on grimpe encore un peu. Puis on attaque la descente par une petite pistouille à travers la forêt. A la fin, on passe au pied d’une paroi rocheuse où des escaladeurs pratiquent leur sport. On tombe au camping et chacun rejoint sa boite roulante. Un « au revoir » et nous voilà sur la route du retour.
Un grand merci à Gérard (et à Portos) pour ce week-end organisé dans les Alpes. Et chapeau au camping les Sérigons où l’accueil est toujours au top.
Almendra