W.Kend Camping aux Tonneaux à Méounes les 12 & 13 octobre 2019 de Marc AGNAUD

Une partie de l’équipe : Laurence et Marc pour l’organisation et Gérard pour le guide. Merci pour ce chouette week end !

En personne bien organisée tout était chargé dans la voiture dés le vendredi soir, il ne restait qu’à embarquer les chevaux dans le van mais c’était sans compter sur un nouvel imprévu! Le plancher de mon van ayant lâché lors de notre randonnée précédente et Ifor williams ayant commandé un plancher mais pas le bon ils ont eu la gentillesse de me prêter un van 2 places et demi oblique. Suite à leurs conseils on monte Hocco en premier et à notre grande surprise il est trop long on a beau essayer de déplacer les bat-flancs rien n’y fait cela ne passe pas. On décide de le redescendre et de monter Horky devant et de le serrer un maximum pour mettre Hocco en deuxième mais non  il est définitivement trop grand ! On change de stratégie et de cheval on remmène Hocco dans son enclos et finalement on va prendre Guajira et nous voilà à rechanger la disposition du van, les affaires des chevaux qui ne sont évidemment pas les même. A la grande joie de Laurent, cavalier avec une grande expérience, il va monter le jeune cheval fougueux de Coline ! J’arrive à le convaincre que tout se passera bien et on finit par parti.

On avait prévu d’arriver à 8H30 au camping des tonneaux à Méounes mais c’est à 9H30 qu’on arrive accueillis par tout le monde et me voilà désignée pour le CR de tout le Week-end ! Coline monte donc Bison le cheval d’Alain , pour ma part Guajira et Laurent Horky. J’attends Laurent, qui n’est pas très rassuré sur Horky, mais il est très calme et a même tendance à trainer,tout se passe enfin bien.

On passe dans des endroits magnifiques pour commencer en bordure de la Chartreuse de Montrieux qui était toute fermée, au milieu des aiguilles de Valbelle des pitons rocheux qui surgissent de la forêt, puis passage par la stèle de Siou Blanc.  Le groupe continue à nous attendre, Horky étant un peu lent. Laurent décide de marcher un peu et au moment de remonter à savoir pourquoi Horky part en coup de cul (surement une mouche). Laurent s’accroche et ne tombe pas mais trop d’émotions, il ira jusqu’au pique nique à pieds. Nous voilà arrivés au plateau de Siou Blanc où des familles sont là pour pique niquer. On est plusieurs à avoir très froids, on n’est pas assez couverts quelques jours plutôt c’était l’été. Christian en arrive même à mettre la vieille couverture de son cheval toute trouée et va se balader comme ça pour visiter le site. Il ne nous le dira pas, mais il a peut-être fait fuir d’autres visiteurs.

Le pique-nique pris, on ne trainera pas et on repartira en direction de notre camping. Pour l’après-midi Lilian propose gentiment sa jument à Laurent et Coline récupère Horky. Tout se passe à merveille jusqu’à l’arrivée à une grosse descente en béton, Gérard qui avait fait une grosse partie à pieds pour se dégourdir les jambes et soulager son cheval,  venait à peine de remonter sur son cheval. Et voilà que son cheval glisse et se retrouve coincé sur le côté, Gérard heureusement s’est éjecté et a roulé dans les buissons…Remis de ses émotions, il revient voir son cheval qui ne bougeait pas et qui gémissait. Ils sont plusieurs à aller l’aider et à choisir d’enlever la selle à Portos qui en fait l’empêchait de se relever. Une fois la selle enlevée, il fait 3-4 roulades sur le côté dans les buissons et se relève. Il est sous le choc et a du mal à poser son postérieur, une petite piqure d’anti-inflammatoire et on repart, Gérard continuant mais à pieds. Portos étant de plus en plus raide et ayant de plus en plus de mal à marcher Gérard décide de s’arrêter, on reviendra le chercher en van.

De notre côté on ne traîne pas et on rentre à notre camping. Dés notre arrivée Marc, Lilian et Patricia partent rejoindre Gérard et Portos. Ils ont eu du mal à l’embarquer ; Portos ne voulant plus bouger mais grâce aux anti-inflammatoires ils y arrivent enfin!

Pendant ce temps on installe nos chevaux dans des parcs , nous dans nos mobil hommes respectifs et on se prépare pour notre petite soirée. Et comme on me l’avait raconté, on est super bien reçu un apéro avec anchoïade, tapenade et leurs légumes, pizza, pissaladière tout cela accompagné de vins et de planteur. Pour le repas un aïoli de fou, fromage et tiramisu. Quel repas! Un petit coucou à nos chevaux et nous voilà tous dans les bras de Morphée après toutes ces émotions.

Le dimanche après un petit déjeuner encore très copieux, nous voilà prêts à partir en selle. Gérard a mal partout, son cheval est tout raide, il décide donc de rentrer et comme il avait transporté Bison, Laurent rentre avec lui. Nous voilà donc prêt pour une nouvelle journée avec 2 cavaliers en moins. Petite traversée de Méounes à cheval puis départ vers les collines environnantes. Les paysages sont moins spectaculaires que le samedi et malheureusement pour vous je n’ai pas trop d’anecdotes à vous raconter.

On s’arrête pour pique niquer prêt d’un troupeau de chèvres gardées par 2 gros patous. Elles sont très curieuses et viennent nous voir, ce qui ne rassure pas nos montures. Ah, j’oubliais on a rencontré des chasseurs en 4X4 qui avaient accroché leur trophée (un sanglier) à l’arrière de la voiture. Le temps est beaucoup plus chaud on en profite pour faire une petite sieste et puis c’est le retour. Avec la frayeur d’hier, ce dimanche à la moindre plaque de béton ou de goudron en descente, tout le monde descend. Avec une longue longue longue descente en goudron pour finir la journée, on est tous à pieds. Nous voilà arrivés à notre camping un petit bisous à tout le monde et c’est le retour à nos maisons.

Un grand merci à Laurence et à Marc pour l’organisation , à Gérard pour les chemins et à nos supers Hôtes ! On reviendra c’est sûr!

AGNES LAVERGNE

Ici le lien pour voir l’album et les belles photos, merci beaucoup à nos photographes Christiane, Laurence et Lise

Camping à La Roche des Arnauds de Gérard Schintu les 28 & 29 septembre 2019

La montée jusqu’au Pic de Charance

Moi c’est Almendra, la jument de Florence et elle m’a encore sollicité pour raconter le week-end passé à la Roche des Arnauds, à côté de Gap.

Vendredi, ma quadrupède est venue me chercher et je suis montée dans la boite roulante, chouette on va se promener. Je suis restée presque 2h30 dans cette boite. Enfin arrivée, je retrouve les copains. Ma 2 pattes fait mon enclos dans un grand espace, au fond du camping. Après le repas, certains dorment à côté de nous, d’autres dans des tentes géantes. J’entends que le diner était très bon et copieux : tourtons du coin, ravioles du Champsaur…. Durant la nuit, j’ai entendu de drôles de bruits, on m’a dit que c’était le brame du cerf !

Samedi matin, je m’impatiente de partir à la (re)découverte des Alpes. Dès que le soleil arrive, les températures montent rapidement. On traverse le village et on commence à grimper. On passe un chemin un peu technique, ça monte dur et il est étroit, faut juste faire attention où on pose nos sabots. Une fois arrivés en haut, la récompense est là, on avait un panorama superbe !

On continue à monter à travers la forêt aux couleurs automnales. C’est beau ! On arrive au pic de Charance, à 1825m, au dessus de Gap, la vue donne presque le vertige. On s’arrête un peu plus loin, à l’ombre pour tout le monde. On se repose, les bipèdes mangent.

On redescend dans la vallée en passant par Rabou avec son église perchée, devant les gorges du petit Buëch. Je reconnais mon paddock. J’ai de l’eau, du foin et même droit à une petite douche car j’ai bien transpiré. Les bipèdes partent de même : douchés, ils se dirigent vers le restaurant du camping où il retrouve Max. On me dit qu’il se régale : boite chaude avec frite et charcuterie. Hé ben, faudra porter tout ça demain ! Le cerf s’impatiente ce soir, il commence son rituel dès 22h. Tout le monde a pu profiter du brame.

Dimanche matin : nous avons de la compagnie, des moutons avec leur berger arrivent vers nous. Après quelques échanges, nous partons vers le village et c’est par une grande piste que nous grimpons la vallée. On trouve un lieu pique-nique idéal à côté des vaches : de l’eau pour nous et de l’ombre, une table pour les bipèdes. C’est une sieste générale s’impose ! Je croyais que nous étions au point le plus haut mais non, on grimpe encore un peu. Puis on attaque la descente par une petite pistouille à travers la forêt. A la fin, on passe au pied d’une paroi rocheuse où des escaladeurs pratiquent leur sport. On tombe au camping et chacun rejoint sa boite roulante. Un « au revoir » et nous voilà sur la route du retour.

Un grand merci à Gérard (et à Portos) pour ce week-end organisé dans les Alpes. Et chapeau au camping les Sérigons où l’accueil est toujours au top.

Almendra

Cliquez ici pour voir l’album et les photos prise par Florence, Muriel, Paul et Michèle, merci à eux.