Petit Historique des visites du samedi :
Notre dame de Lure : La légende rapporte que l’ermite saint Donat, vivant près de Peyruis, serait venu se retirer dans ce lieu particulièrement isolé et y fonder l’abbaye Notre-Dame de Lure au VIe siècle. Elle aurait été détruite au XIe, puis donnée à l’Abbaye Notre-Dame de Boscodon qui la refonde en 1166. L’abbaye fut ensuite rattachée au chapitre de la cathédrale Notre-Dame des Doms d’Avignon qui suivait la règle des Augustins. Elle fut brûlée, en 1562, au cours des guerres de Religion, le même sort fut réservé à l’Abbadié, en 1578. En cette fin de XVIe siècle, Lure était en ruines et ne servit que de refuges aux bergers et aux bûcherons. Mais en 1636, le conseil de ville de Saint-Étienne et le clergé local décidèrent de faire restaurer les lieux. Un pèlerinage annuel fut dès lors organisé. Il y eut des miracles et l’évêque de Sisteron fit remonter cette nouvelle jusqu’au pape. Ils furent authentifiés en 1656, et Alexandre VII autorisa la création de la confrérie de Notre-Dame de Lure.
Mallefougasse-Auges : L’église paroissiale Saint-Jean-Baptiste est un rare spécimen du premier art roman provençal, peut-être construite à l’initiative des moines de Saint-André d’Avignon. Son clocher roman est inscrit depuis 1997 sur l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.
Patricia Niccoli
Dimanche 29 octobre :
La météo annonçait des orages pour ce dimanche, après un petit déjeuner pris en commun chacun scrute le ciel, c’est vrai il fait grise mine, mais la température est clémente, les couleurs de la nature lumineuses, et la beauté de cette somptueuse Lure nous appellent encore pour une dernière danse !
La moitié du groupe, pas très enthousiaste décide de nous quitter, et nous sommes 9 irréductibles à seller. Nous empruntons de beaux chemins en sous bois avec une vue imprenable sur la vallée de la Durance et en face les géants des Mées, énormes menhirs tombés d’on ne sait où !! Nous parcourons le sentier des bories et des jas, passons devant l’église Ste Madeleine, puis le jas des Gougourdier, et le jas de Mathieu. Vestiges d’un temps où Lure était le royaume des bergers. Grosse structure en pierres sèches malheureusement endommagée par le temps, mais comme de vieilles dames fières n’ont rien perdu de leur superbe.
La ballade est vraiment belle et bonus pas une goutte de pluie !
Arrivés au camping, nous déjeunons sous la véranda avant de rentrer.
Un grand merci à Gérard pour ce super WE, dans un endroit qu’on aime, une structure méconnue mais fort agréable où il serait bien d’y retourner pour découvrir d’autres chemins.
Aline Anfossi Connes.