Samedi : Après un copieux petit-déjeuner, nous voici partis au départ du camping des Rosières pour une randonnée d’une trentaine de kilomètres. Il est 9 heure, le temps est doux et le soleil accompagne les quinze cavaliers et leur monture pour cette première journée. Les Paysages sont magnifiques avec de belles forêts de sapins, des prés remplis de colchiques et les montagnes en toile de fond. Nous montons tranquillement les sentiers sur nos chevaux. Vers midi, nous pique-niquons au col du Rocher Percé puis reprenons notre randonnée après une sieste au soleil. Après une montée courte mais bien raide dès le démarrage, la redescente s’est avérée un peu technique dans sa première partie ! Chevaux et cavaliers ont assuré et nous étions heureux d’arriver dans la seconde partie plus tranquille. L’arrivée au camping des Rosières s’est faite aux alentours de 17h. Certains ont profité de la piscine, fraiche mais bien agréable après cette journée ! S’en est suivi un bon diner apprécié par tous avant une bonne nuit de sommeil !
Dimanche : Après une nuit marquée par une bonne pluie et un généreux petit-déjeuner, nous retrouvons nos montures pour une randonnée de 5 heures environ. Le temps est plus mitigé ce matin et les paysages tout aussi beaux dans la brume. Nous sommes obligés de faire demi-tour à plusieurs reprises, les sentiers ont parfois été fermés. La bonne humeur reste intacte ! Après un déjeuner convivial, nous redescendons tranquillement vers le camping. La pluie s’invite parmi nous… qu’à cela ne tienne, l’humeur reste inchangée ! Nous sommes de retour vers 16h, le temps de nous occuper des chevaux et de boire un dernier verre avant de nous quitter puis nous reprenons la route du retour. Merci au couple gérant du camping pour leur accueil si agréable et à Gérard pour cette très belle organisation !
Nous étions donc une vingtaine de fidèles du 13 à cheval à partir du Pavillon des Creusets, près de Saint-Chamas en ce joli matin de septembre. Le soleil était présent ( et la chaleur aussi ) dans les collines par lesquelles nous sommes passés, mais heureusement, les arbres étaient là pour nous protéger. À midi, Marc et Muriel nous ont régalés d’un excellent couscous chez eux, certains ayant préféré manger dehors à cause de la chaleur. Pour finir ce délicieux repas, Muriel avait préparé un très bon tiramisu. Alanguis par la chaleur et la digestion, nous sommes repartis dans l’après-midi sur nos fringants coursiers pour une jolie ballade avant de rejoindre les vans. Une fois arrivés, notre fidèle Muriel nous attendait avec quelques rafraîchissements et des bonbons. Merci à nos deux hôtes pour cette belle journée, et à bientôt !
Les cavaliers ont fait leur rentrée ce 5 septembre.
Nous étions une vingtaine à cheval ce dimanche, heureux de nous retrouver après vacances et période trouble !
Aline et Philippe nous conduisent dans leur jardin, un coin de Provence qui mêle paysage Aixois et accent Camarguais, balade tranquille idéale pour une reprise, certains sont peu sortis cet été et c’est une excellente remise en selle.
A midi, heureuse surprise, nous ne sommes plus 20 mais 50 autour d’une super tablée.
Anciens cavaliers ou d’autres, qui étaient trop éloignés pour venir avec leur monture, sont venus nous rejoindre.
Un camion de pizza est à notre disposition et il ne chôme pas. Chacun attend la sienne, le choix est vaste, les pizzas sont délicieuses.
Apéro à gogo, fruits, dessert rien ne manque et c’est avec délice que chacun se laisse aller à un certain lâcher-prise !
Que ça fait du bien !
Mais le temps s’étire et il faut songer à retourner à nos véhicules et rentrer chez soi.
A très vite, un grand merci à nos organisateurs Aline et Philippe et à vous tous d’être là !
Le vendredi soir l’arrivée au gîte des Esfourniaux, quand nous nous sommes retrouvés tous pour une ambiance des plus agréable. Le gîte est sublime avec du cachet et un accueil chaleureux. Des hôtes à l’écoute et très sympathiques. Après avoir bu un coup ensemble pour tous se retrouver, ils nous servent des plats de leurs productions. Un pain de viande avec gratin d’aubergines, et un fondant au chocolat, pour finir sur une gourmandise.
Samedi matin Agnès et Coline sont arrivées suivi de Petra et Denis qui nous ont rejoint pour le départ. On se retrouve tous avec la bonne humeur qui nous mets en forme pour le petit déjeuner et, pour démarrer cette rando qui s’annonce, sous les consignes de Pétra et Denis qui nous font découvrir leurs chemins. Les champs de lavande de Saint Jean de Sault, après être émerveillé par la vue et l’odeur, et le beau panorama sur le Ventoux en fond. Nous sommes passés devant la croix de fer, à la croisée des chemins. La pause de midi à l’ombre d’un grand chêne, où nous avons apprécié avec la vue qui surplombe les champs de lavande et la petite sieste qui était la bienvenue. Nous voilà repartis ! La pause boisson à la rue de la ronflette à l’intersection de la rue du pastis, avec des volontaires qui se font passer les seaux pour abreuver les chevaux avec la chaleur, qui ne se font pas prier pour de l’eau fraîche. Une traversée du village de Saint Jean de Sault et petite pause à la fontaine avant de partir retrouver les magnifiques champs de lavandes. Nous finissons la rando par des sentiers un peu sportifs, entre roches, chemins étroits, branches basses et troncs en travers du passage, des chevaux fatigués mais déterminés à nous ramener à bon port. Arrivés après une belle journée, nous nous sommes installés pour boire un coup après une bonne douche pour nous requinquer, sans oublier de nous occuper de nos fidèles chevaux qui nous ont tout donné. Repas du soir, pâté maison avec du sanglier au poivre vert et son épeautre excellent. Le fromage frais de saint jean de Sault pour accompagner cette fin de repas, ainsi qu’une tarte à l’abricot. Dans la nuit les chevaux de Jackie et Guylaine se sont échappés à 3h30, nous voilà à quatre Jackie, Guylaine, Jérémy et moi en train de refaire les parcs et attraper les fugitifs avant que tous les chevaux bougent de trop, et qu’on se retrouve avec toute la cavalerie en vadrouille…
Le dimanche matin, après le petit déjeuner, toujours dans une bonne ambiance, nous sommes partis sur les chemins de Saint Christol. Toujours de beaux paysages et cette bonne odeur de lavande. Des beaux chemins s’offrent à nous, sous un soleil généreux et un magnifique ciel bleu avec toujours en fond le géant de Provence. À midi nous avons trouvé un coin pique-nique près du camping le Seuil. Un petit coin à l’ombre et au frais, pour le bien être de tous. On repart gentiment au pas de nos chevaux, pour destination le retour au gîte. Toujours de beaux chemins, entres les lavandes, nous régalent encore de cette bonne odeur. En arrivant nous buvons un dernier coup ensemble pour profiter de cette ambiance et convivialité qui animent ce groupe, avant que chacun reprenne sa route. Merci à Pétra et Denis de nous avoir guidé durant ce si beau week-end.
Ce vendredi soir, nous voilà en chemin vers le Luberon chez Olivier Malfait à la Florentine. Il fait bon et le coin est encore verdoyant en ce début d’été. Qui vient ? Une revenante ! Pétou aura mis quelques minutes à me reconnaître … Eh oui, Adriano à la retraite, j’accompagne Mumu et Marc et j’ai l’honneur de monté le beau Ugo pour qui c’est aussi la reprise de la rando.
Alain et Gérard, Christian et Marc sont déjà là et les sourires suivent, quel plaisir de se retrouver. Les drôles de dames (Jacky, Guylaine et Michèle) et les varois ( Hubert, Lilian, Solène), les derniers arrivés (Jérémie et Eloïse) sont de la partie. Cette première soirée partagée aux odeurs de barbecue et au son des congas d’Olivier, annonce la convivialité de cette rando.
Samedi 26
Des nouveaux arrivent ce matin, nous sommes une vingtaine derrière Marc pour rejoindre le coin de notre ami Pétou. Quelques petits passages feuillus, des glissades de lunettes mais une très bonne ambiance en découvrant les villages du Lubéron. Les chevaux se désaltèrent à Reillanne pour le grand plaisir des touristes. A midi, Christian et Pétou nous ont concocté un pique-nique délicieux puisqu’il s’agit de sandwich à la plancha … aux petits légumes. Mumu attend désespérément sa merguez bien grillée mais je crois qu’elle a fait le bonheur de beaucoup. Florence et Georges nous parlent de leur grande expédition et nos deux jeunes, Solène et Milan, font connaissance en se racontant leurs passions et leurs rêves futurs. C’est dur de repartir avec le ventre plein et la chaleur de l’après-midi mais à 15h30 nous levons le camp. On découvre un ancien prieuré, que je visite avec Maya. Les paysages marqués de champs de blé mûrs et de lavande sont de toute beauté.
A 18h nous voilà de retour, chacun s’occupe des chevaux et de soi puis se retrouve pour déguster la paella de Germinal. Délicieuse et appréciable après cette belle journée. Chacun retrouve son lit, sa tente ou son van… et s’endort aux doux sons des grenouilles…
Dimanche 27
Nous sommes en selle vers 9h pour une matinée car nous avons des obligations électorales. Le démarrage est tranquille, Gérard découvre sa jument en saut de fossé, toujours souple ! Marc nous fait passer dans un long tunnel « tout noir » puis quelques chemins qu’il faudra rebrousser. Gilles tente de calmer son cheval énergique et Alain reste bien en selle sur son fidèle Bison. Il faut bien un peu d’ambiance cow-boy ! De retour à 12h, nous partageons un dernier casse-croûte et c’est déjà la fin… Merci à tous pour cette bulle de détente !
Nous l’attendions avec impatience cette rando à la Sarriette, et c’est avec un immense plaisir que nous nous sommes retrouvés ce vendredi soir, certains ne s’étant pas vu depuis des mois. Monique et René, heureux de nous recevoir, avaient préparé comme à leur habitude notre arrivée. Chevaux parqués et soignés, c’est sur la terrasse que nous avons pris l’apéritif, en admirant les belles vignes grimpantes sur la tonnelle, comme un goût de vacances au milieu des lavandes et des oliviers, magnifique endroit ! Tout le monde était détendu, une parenthèse de bonheur, et l’on passa à table. Monique avait encore assuré : salades variées, tartes salées, et encore et encore, René au barbecue envoyait les grillades et c’est dans une ambiance joyeuse que 15 convives se régalèrent, le plateau de fromages et un délicieux gâteau glacé fait par Monique, achevèrent ce repas où tout était parfait, ce fût le ventre tendu que nous partîmes au lit, merveilleuse soirée !!!
Samedi 12 juin
A 7H30, branle bas de combat, tout le monde est au petit déjeuner, 10 cavaliers doivent nous rejoindre, les vans et camions arrivent, hennissements des chevaux, tout le monde se dit bonjour, une ambiance joyeuse se ressent, on est tous tellement heureux de repartir en balade, Marc Vinai est notre guide, photo traditionnelle, 25 chevaux côte à côte, c’est tellement beau ! On traverse Eygalières, par les ruelles, puis direction le site antique de Glanum ,photos, les 2 Florence (Obry et Berland) font les cascadeuses, Lilian aussi, on rigole bien, et on repart en direction du lac de Peiroou, où les chevaux se rafraîchissent et où l’on pic nique, on oublie tout ! Mais il faut y aller, il fait très chaud et on a de la route par le parc naturel des Alpilles, un point d’eau où l’on abreuve les chevaux et on continue d’un bon pas, nos braves bêtes, volontaires ne lâchent rien, et c’est vers 18h que nous arrivons à la Sarriette, 33 km, 7h de route, 32°, On ne lâche rien au 13 !!! Les chevaux rafraîchis et soignés, après la douche, tout le monde pète le feu !!! L’apéritif requinque tout le monde, Marithé nous a rejoint pour la soirée ainsi que Charly qui arrive avec son cheval. On rit avec notre ami Marc qui est toujours en forme, 28 à table ce soir et notre Monique toujours au top, elle a encore assuré ! terrine de poissons avec son aïoli, alouettes sauce tomates et pâtes, plateaux de fromages et différents desserts, tiramisu, Charlotte aux pêches, tarte aux pommes, gâteau grand mère au chocolat, après ça, t’as plus qu’à aller te coucher… C’est ce qu’on a fait, sans se faire bercer !
Dimanche 13 juin
C’est au petit déjeuner que l’on a eu la bonne nouvelle, balade seulement le matin et retour au gîte à midi pour pic niquer, un grand cri de joie car vu la chaleur, on était pas trop décidés, c’est René le guide, Hubert et moi, montons deux de ses chevaux, illion et Nino, randonneurs avérés, et c’est parti le long du Canal des Alpines, direction la Chapelle Ste Sixtine, la photo, la photo !!! René est gentil, il nous fait passer par un sentier sous les arbres, mais un tronc est couché, c’est Gérard, notre bûcheron qui s’y colle (merci Gégé) et tout le monde repart, on fait notre petite attraction dans le village d’Eygalières où touristes et locaux déjeunent en terrasse, et à 11h30 tapante on arrive à la Sarriette. Tout le monde déballe son pic nique et on profite de la dernière heure de ce magnifique week-end dans ce merveilleux endroit ! Que dire ? Belle rando, belle ambiance, des chevaux au top, une belle région, un gîte où nos amis Monique et René se mettent en quatre pour nous faire plaisir, avec gentillesse et générosité, notre ami Marc qui est resté ce dimanche pour nous, alors que c’était l’anniversaire de son petit fils, merci Marco, et merci au 13 à cheval de nous l’avoir organisée cette rando qui nous a redonné l’envie de repartir ! A bientôt à tous pour de nouvelles aventures ! ❤
Malgré une situation encore difficile, que nous vivons tous et toutes, autour du covid, nous nous sommes enfin tous retrouvé pour une jolie promenade dominicale sur les collines et les hauteurs de Velaux… Plus de 35 cavaliers..!!! Venus de plusieurs horizons…!! Un petit pique-nique dans un lieu reposant, loin de tout..!!! Où je n’avais pas de réseau. Etonnant..!! Avec au milieu un berger et ses bêtes. Une vraie carte postale de notre belle Provence..!!! Il est vrai que la randonnée ne fut pas comme les autres, car ce jour, et à juste titre, est en la mémoire de notre ami et cavalier Alain, parti trop soudainement …. Il a emporté avec lui sa passion et son amour de son cheval. Merci à vous tous et toutes d’avoir laissé ou transmis, une marque, une histoire, un fait … d’avoir levé votre verre et applaudi en sa mémoire!!! Je ne le connaissais pas comme vous tous, mais ce que j’ai pu voir tout d’abord, c’est une grande famille. J’ai vu aussi une présence ainsi qu’un soutien auprès de Nicole… Merci à Philippe, à Aline et leurs enfants d’avoir organisé une si belle journée. Il manquait tout de même ses crevettes !!! (Rire) Sans oublier vous tous et vous toutes pour votre participation. Je ne vais pas écrire un roman, alors ….. A ALAIN !! et à l’année prochaine..
A la suite des dernières mesures sanitaires annoncées par le gouvernement avec notamment la levée des restrictions des 10 km et le couvre feu rallongé à 21 h le 19 mai, nous allons reprendre les randonnées sans oublier pour autant les gestes barrières préconisés et mis en place depuis un moment.
Rendez vous en fin d’après-midi pour une douzaine de cavaliers au gîte des Granges chez Christine . Comme d’habitude les arrivées sont échelonnées, chacun a un paddock préparé avec foin et eau à proximité : un détail qui a son importance !
Après les chevaux, nous nous installons dans nos chambres rustiques et confortables, puis la soirée s’anime dans la salle à manger où le poêle est allumé. Ravis de nous retrouver pour un beau WE en perspective sur le piémont de Lure.
SAMEDI 24 OCTOBRE
Départ à 9h , Gérard prévoit une grosse journée .
Malgré la fraîcheur et l’humidité de la nuit, le matin est radieux : un beau soleil et un ciel bleu découpé par les montagnes, les oiseaux chantent, les moutons du champs voisin bêlent… la vie est là calme et tranquille. Nous partons bon train, tout va bien pour nos montures : bon sol, température idéale et pas de mouche !
La végétation est un enchantement, un feu d’artifice de couleurs automnales.
Nous grimpons en empruntant des pistes étroites, Gérard malgré la carte hésite car de nombreux arbres barrent le chemin . En fin de matinée nous arrivons au sommet de Lure sur le Contras, lieu mythique évoqué par Giono dans ” le hussard sur le toit “.
Nous parcourons les crêtes toujours émerveillés par ce paysage à 360 ° offrant la vue sur le Ventoux, la chaîne des Alpes déjà bien enneigée et une prairie sommitale qui se déroule devant nous.
Nous faisons la pause déjeuner à l’abaisse de Malcort, les chevaux se reposent après la belle grimpette, puis nous rentrons au gîte par d’autres pistes toutes aussi belles.
Après nous être occupés de nos loulous, chacun sait que la soirée entre cavaliers représente un moment phare dans la rando. Pendant l’apéro, on refait le monde, on tricote et détricote les problèmes. On oublie un peu cette terrible situation que nous traversons , ce covid qui nous oblige à nous soumettre à des restrictions frôlant le cauchemar !
Christine nous a cuisiné de bons plats avec des produits locaux ou de sa production : tout ce qu’on aime .
DIMANCHE 25 OCTOBRE
Ce matin on passe à l’heure d’hiver, il va falloir ne pas se faire surprendre par l’obscurité ce soir. Nous partons vers Banon, et empruntons des pistes un peu techniques car rocheuses où l’on doit souvent mettre pied à terre. Patricia, Pascale et moi coupons quelques branches éclatantes que l’on emporte sur nos montures, histoire de nous rappeler la beauté de ces ramures quand nous serons chez nous.
Nous pique niquons à la chapelle Notre Dame des Anges mais ne trainons pas car de gros nuages noirs pointent leur nez.
Le lieu est magnifique avec la vue sur Banon lové entre les collines.
Nous retournons bon train, nous avons peur qu’il pleuve et l’on aimerait ne pas rentrer avec la nuit.
Arrivés aux véhicules ce sont des ” au revoir, à bientôt “, et chacun se quitte avec sa boîte à bonheur bien remplie et heureusement car à l’heure où j’écris ces lignes nous sommes confinés, prisonnier. Lure fût un merveilleux moment qui va alimenter nos souvenirs les meilleurs pour nous permettre de résister au brouillard qui nous est tombé dessus !
Profitons de chaque instant à cheval comme dans d’autres situations, réalisons ce que nous vivons de beau pour ne pas avoir à dire :
” J’ai reconnu le bonheur au bruit qu’il a fait en partant ” Prévert
Merci à tous d’être là, à notre accompagnateur Gérard et à notre hôtesse Christine.
Un week-end aux Esfourniaux entre Lagarde d’Apt, Sault, Saint-Christol.
Après un tirage au sort frauduleux organisé par Paul, j’ai été désignée d’office pour vous rendre compte de notre beau week-end à la bergerie des Esfourniaux.
A mon arrivée tardive le vendredi, à la nuit tombée, de gentils cavaliers m’ont aidée à m’installer au son des brâmes de cerfs : ils se sont afférés à monter le paddock circulaire de Mage, ont apporté un seau d’eau, ont mis en route le boitier électrique, m’ont porté les bagages jusqu’à ma chambre. Bel esprit d’équipe (Muriel, Gérard, Michèle, et d’autres silhouettes !), à moins que la faim les tenaillait vraiment.
Hâte d’entamer autour d’une table joyeuse, le repas « qui devait nous tenir au corps » (commande express de Petra, suivie à la lettre par l’aubergiste) : quiche, lasagne (avec de la viande, de l’huile et de la viande), fromage et 2 gâteaux au chocolat avec chantilly. Haha, les gourmands déchantèrent durant la nuit : qui des ballonnements, qui des aigreurs, qui un sommeil agité… et des natures plus faibles allant jusqu’aux vomissements. Nos vaillants cavaliers avaient pâles figures au réveil. Nous avons parlé mécanique des tubes toute la journée !
Pascale, Lise, Yvon et Christian nous ont rejoint le samedi matin. Après un démarrage enthousiaste à 9h30, nous avons amorcé la descente du plateau d’Albion dans un chemin caillouteux. C’est dans ce chemin que le cheval de Lise a fait un écart et un bond, la faisant tomber douloureusement. Avec une épaule très douloureuse impossible de remonter à cheval. Une fois n’est pas coutume, je remercie des chasseurs : les aimables chasseurs qui ont pris en charge Lise en 4×4 jusqu’à l’auberge. Lise accompagné d’Yvon se sont rendus à l’hôpital, et sale verdict : une fracture de l’humérus. Contribution de nos corps à notre passion équestre.
Nous avons chevauché à travers bois et champ, dans des paysages changeants, jusqu’au cimetière d’un petit hameau où nous avons rempli les seaux pour abreuver nos chevaux assoiffés. La ruelle au coin du cimetière portait un nom qui rappelait les vicissitudes d’une nuit de couple : rue de la ronflette. Nous avons cheminé jusqu’au- devant du majestueux Ventoux, au sommet sous les nuages. Des autochtones nous ont très simplement et gentiment autorisés à pique-niquer dans leur pré à l’herbe verte. Les conversations et le rire étaient aux aventures gastriques de la nuit ! J’étais cependant surprise de l’appétit et de l’entrain de tous.
Petra nous a régalés de friandises de Sault : des nougats, des olives au chocolat, des gâteaux d’épeautre. Mais Christian voulait repartir.
Nous avons entamé l’après-midi par une longue montée jusqu’au plateau, en sous-bois : pour ma part, j’ai apprécié cette reprise sportive qui a calmé les ardeurs de Mage ! Le cheval de Gérard faisait entendre son cornage, Denis en a perdu son bonnet, et Corine fidèle à elle-même a tout monté à pied !
Nous avons fini l’après-midi par une nouvelle montée en forêt, cette fois plus technique, avec quelques passages abrupts et des pierres glissantes, nous faisant douter de l’itinéraire : même à pied, les franchissements étaient délicats, tant pour les chevaux que pour les cavaliers. Michèle a eu quelques frayeurs, mais toujours un œil sur Paul. Et Christian, en fier chevalier, est le seul à être resté en selle sur son entier aux pieds sûrs.
Nous étions heureux de l’arrivée à l’auberge en fin d’après-midi après tant d’émotion. Le mistral s’est levé faisant tomber les températures (3° la nuit) : couvertures bien venues pour nos amis les bêtes.
Hâte d’entamer un nouveau repas au gite ! Oubliées les digestions difficiles : pâté, sauté de veau avec moulte crème, re-fromage et tarte. Et quel appétit nous avions ! et nous nous sommes servis, resservis, resservis, … jusqu’à lécher le fond du plat ! Ahah, cette fois ce qui a empêché de dormir Patricia, ce n’était pas le diner, mais l’annonce d’un cheval victime de tortionnaire à Lagarde d’Apt ! Pourtant l’aubergiste nous avait dit qu’il s’agissait d’une fake news de journaliste : le cheval était sans doute mort de sa belle mort, et son oreille abimée, peut-être par les indélicatesses d’un rongeur. Et pour l’oreille de Marc, par son chien ?
Dimanche matin, le froid et le mistral ont eu raison de la vaillance de Michèle et Paul qui nous ont encouragé au départ. Emmitouflés, nous sommes repartis sur un chemin privé, en silence, dans une douce descente vers St Christol, puis nous avons cheminé entre des prés admirant les « juments du Ventoux » (trait ardennais dont le lait rend fort dit-on), avec au loin le village de Revest-du-Bion. Nous sommes entrés dans une forêt de feuillus aux chemins appelant le galop, aux senteurs d’humus et de champignons. Nous y avons déjeuné autour de tables à pique-nique. J’ai écouté avec envie le récit des périples à cheval en autonomie à travers la France, de Florence et Georges puis j’ai écouté incrédule les cent et un métiers exercés par Florence.
Petra nous a régalés de friandises de Sault : des chamallows, des macarons, des calissons. Mais Christian voulait repartir.
Après le repas, nous avons traversé de grands champs de lavandes au dessin merveilleusement géométrique, en contemplant les chaines de montagnes, du Mont Brun à la montagne de Lure, avec les sommets enneigés des Alpes en arrière-plan. Le cheval de Gérard trottinait toujours, le cheval de Pascale rebondissait comme au défilé. Pour finir l’après-midi, j’ai tenté une petite cascade au montoir, qui a bien failli me coûter un humérus, mais qui a donné à Christian un sourire joyeux. Muriel m’a conseillé de peaufiner mon lever de jambe !
Pour ces formidables journées, merci à Petra et son Adonis ! Bon rétablissement à Lise avec qui j’espère avoir le plaisir de randonner.
